Ce soir, je suis dans une configuration de type #1.1.1.1.1* : je passe ma soirée avec Emily à la Maison du Peuple de Saint-Gilles. Lorsque j'arrive, Emily est sur son PC (hé oui !). Léandra et Andrew ont un truc de prévu et ne sont pas là (j'apprendrai plus tard qu'ils sont au cinéma pour voir Polisse). Walter nous rejoint vers 21h, après son badminton.
Durant la soirée, Emily aborde la question de la relation d'amitié que j'ai avec Léandra. Elle me lance qu'elle n'a jamais vu une relation pareille. Elle le dit dans un sens pas si positif que ça... L'idée est que je ne secoue pas assez mon amie quant à ses certitudes, que je ne lui dis pas assez quand je pense sérieusement qu'elle se trompe... Que répondre, si ce n'est que je connais assez bien Léandra pour savoir que ça ne sert strictement à rien de la secouer, ni même de simplement la conseiller si elle ne le demande pas expressément ? Peut-être notre relation est-elle construite sur une reconnaissance tacite du fait que ni elle ni moi n'aimons ni le jugement moral, ni la sèche remise en question par autrui ? Le changement ne peut venir que de l'intérieur... Et c'est vachement mal barré, et pour elle, et pour moi !
Et puis, tout simplement, je n'ai vraiment pas envie de secouer les gens, qu'ils soient ou non des amis, de même que je n'ai nullement envie qu'on me secoue [6 novembre 2011, discussion n°3]. Ils font ce qu'ils veulent de leur vie et je fais ce que je veux de la mienne, au revoir et merci pour le poisson !
Il faut qu'on y arrive car toute la discussion est doucement en train de se focaliser sur ce point : Emily me fait remarquer, avec ses mots, que je porte très souvent des œillères, que je ne m'enrichis pas au contact des autres, que j'ai mes idées et que je n'en démords à aucun moment. En quelque sorte, c'est le procès de ma psychorigidité qui a lieu en ce moment même. C'est faux : j'évolue, même si, à certains moments de ma vie, je stagne. Il y a des périodes de forte émulation et des périodes plus vides. C'est comme ça ! Je fais par ailleurs remarquer à Emily qu'elle aussi est très carrée dans ses idées (et que c'est par ailleurs une caractéristique de sa personnalité que j'aime beaucoup). Somme toute, c'est un peu comme si un dauphin reprochait à un poisson d'avoir besoin d'eau pour exister. (Tu as été le pêcher où, ce diction, Hamilton ?)
Et puis, la stabilité, c'est quelque chose que j'admire et vers laquelle j'essaie de tendre, tant bien que mal (plutôt mal que bien, d'ailleurs).
Sans transition : je passe ma fin de soirée à corriger des fautes d'orthographe relevées dans les quatre articles que j'ai rédigés sur Disneyland® : un guillemet manquant, des oublis de pluriel, etc. Je m'endors en me disant qu'il doit au bas mot encore y avoir des dizaines de fautes disséminées dans ce blog, de toute façon.
Et puis, la stabilité, c'est quelque chose que j'admire et vers laquelle j'essaie de tendre, tant bien que mal (plutôt mal que bien, d'ailleurs).
Sans transition : je passe ma fin de soirée à corriger des fautes d'orthographe relevées dans les quatre articles que j'ai rédigés sur Disneyland® : un guillemet manquant, des oublis de pluriel, etc. Je m'endors en me disant qu'il doit au bas mot encore y avoir des dizaines de fautes disséminées dans ce blog, de toute façon.
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* Meuh non, je ne fais pas de la publicité déguisée pour ma journée de lundi.
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