dimanche 25 décembre 2011

Rosebud

Le présent article inaugure (ou presque) la mise en place d'un cycle "Orson Welles". Il semblerait en effet, comme le découvrira le lecteur attentif dans le futur, que tous les éléments de ma vie actuelle tendent vers le même objectif : me documenter sur Orson Welles. C'est comme ça...

* * *

Je me lève vers midi et tout ça pour quoi ? Pour voir sur la table du salon des "Apéricubes" (argh !), des petits morceaux de fromage de chèvre (nooon !), du saucisson et un "Picon vin blanc" (mmmh...). Pas de doute : ma mère a osé (c'est le mot) préparer un "petit" dîner pour le jour de Noël, après l'énorme repas d'hier soir chez mon cousin. Il va donc falloir que je me remette à manger : le cauchemar continue ! 

Quel rapport avec Orson Welles ?
Oh, je ne sais pas très bien.
Je suis un peu confus pour le moment. 
J'écris des salades sur tout et sur rien, histoire de combler les interstices.

* * *

Le soir, tout le monde a droit à une pause car ma mère n'a préparé aucun plat. C'est incroyable : elle est même un peu choquée quand je lui demande ce qu'il y a à manger ! Comme souper, je me contenterai donc d'une crème glacée au Grand Marnier préparée par ma grand-mère, accompagnée d'un café revigorant. Ma "bobonne" habite au rez-de-chaussée de la maison familiale, juste en dessous de chez mes parents. Quand ma grand-mère me voit descendre avec un ordinateur portable, elle me pose l'éternelle question : "Tu es constamment obligé de te balader partout avec ce bête machin en main ?". 

Aujourd'hui, j'ai une excuse : je discute avec Claire sur Facebook. Elle vient de voir Citizen Kane et sait enfin à quoi correspond le mystérieux terme "Rosebud", le dernier mot de Charles Foster Kane sur son lit de mort... Elle me parle aussi du Procès, autre film de Welles, adaptation du célèbre roman de Kafka. J'ai furieusement envie de (re)voir ces deux films.

* * *

Je n'ai pas grand chose d'autre à raconter si ce n'est que le soir, je joue avec Gaëlle aux "Fischertechnik". Toujours le même constat : ma fille n'a pas l'âme d'une technicienne, ni d'une ingénieure (malgré ses ridicules 100% en mathématiques). Elle préfère créer des machines imaginaires qui ne tiennent pas un seul instant debout : ça sert à quoi de placer un seul engrenage sur un axe de rotation ? Hein ? Hé bien ça ne sert à rien, si ce n'est à faire joli. Pauvres Fischertechnik... Et dire que l'on pourrait presque créer un cyclotron avec cette gamme de jouets.

Mais quel rapport avec Orson Welles ?
Aucun, j'en ai bien peur.
Quoique...

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