Mon collègue Aurèle et moi sommes dans le bus qui nous reconduit, lui dans le Centre-ville, moi à la gare TGV. La nuit est tombée, le bus est désert.
Aurèle est batteur dans un groupe de rock liégeois et prend part à un collectif qui organise des concerts dans la Cité ardente. La conversation tourne donc autour de groupes musicaux. Il me parle d'un concert auquel il a assisté dernièrement, à Bruxelles, au Cirque royal.
– Ha oui ? C'était quoi ?
– Pinback.
(Tilt !)
– Ha, bordel de merde ! J'ai oublié d'y aller !
– Comment ça ?
– Je suis allé sur le site Web du Botanique pour réserver ma place mais leur système de réservation est tellement mal fichu que j'ai abandonné sur le moment et me suis dit que j'y retournerais plus tard.
– Ha, c'est con.
– Ha merde... Pinback, Low et Bill Callahan dans une même soirée, ça ne se reproduira plus jamais !
En fait, la discussion ne s'est pas du tout passée comme ça, mais je m'en balance : maintenant que je me suis mis à inventer des histoires abracadabrantes, je ne peux plus m'arrêter...
Pour me consoler de ma non-présence à ce concert mythique, je me replonge dans les deux derniers albums de Pinback, Summer in Abaddon et Autumn of the Seraphs (et sa pochette luxuriante), que je n'ai plus écoutés depuis longtemps et qui contiennent quelques perles.
Aurèle est batteur dans un groupe de rock liégeois et prend part à un collectif qui organise des concerts dans la Cité ardente. La conversation tourne donc autour de groupes musicaux. Il me parle d'un concert auquel il a assisté dernièrement, à Bruxelles, au Cirque royal.
– Ha oui ? C'était quoi ?
– Pinback.
(Tilt !)
– Ha, bordel de merde ! J'ai oublié d'y aller !
– Comment ça ?
– Je suis allé sur le site Web du Botanique pour réserver ma place mais leur système de réservation est tellement mal fichu que j'ai abandonné sur le moment et me suis dit que j'y retournerais plus tard.
– Ha, c'est con.
– Ha merde... Pinback, Low et Bill Callahan dans une même soirée, ça ne se reproduira plus jamais !
En fait, la discussion ne s'est pas du tout passée comme ça, mais je m'en balance : maintenant que je me suis mis à inventer des histoires abracadabrantes, je ne peux plus m'arrêter...
Pour me consoler de ma non-présence à ce concert mythique, je me replonge dans les deux derniers albums de Pinback, Summer in Abaddon et Autumn of the Seraphs (et sa pochette luxuriante), que je n'ai plus écoutés depuis longtemps et qui contiennent quelques perles.
J'arrive à la gare des Guillemins. Flippo est à l'intérieur de la gare, Yama est sur les quais :
– Je suis allée voir ton blog aujourd'hui.
– Haaa ?
– J'ai eu la confirmation que t'es vraiment un grand taré.
– Ha...
– Non, mais vraiment, je n'ai même pas été jusqu'au bout d'une seule histoire. Y a combien d'embranchements en tout ?
– Quatre au minimum, parfois cinq et il y a même une histoire qui en possède un sixième. En tout, ça fait 24 fins différentes.
– T'es vraiment un taré. Ça a dû te prendre un temps de dingue...
(Oh non, quelques heures tout au plus...)
Le train arrive en gare.
Choix #0.1 : je monte dedans.
Choix #0.2 : je monte dedans.
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