Si mes textes sont plus courts en ce moment, ce n'est pas parce que j'écris moins mais parce que je consacre la majorité de mon temps d'écriture à un autre projet. Je suis les conseils de mon amie Léandra, qui m'a bien fait comprendre dernièrement que je n'étais pas obligé d'écrire tous les jours une tartine indigeste. Ha bon ?
Au boulot, de bon matin et en pleine pause-café, je me prends dans la gueule, et ce alors que je suis de très bonne humeur, une belle crise d'hystérie de la part d'un des membres de l'équipe. Je suis en colère car ce qu'il me reproche me paraît totalement disproportionné par rapport aux faits. La tasse de café que je tiens en main droite tremble convulsivement : c'est dire si je suis énervé. Je n'en raconterai pas plus ici... J'écris ce petit paragraphe simplement pour me rappeler le jour et l'heure approximative de l'événement. Ambiance !
Sur le temps de midi, pour une raison perdue dans les limbes de ma mémoire, nous parlons de la rue Paradis, à Liège, en face de la gare des Guillemins. Détail cocasse : un bâtiment abritant un bureau du cdH (Centre démocrate humaniste – avec un grand H aux initiales siouplaît parce que l'humanisme c'est important, les Zamis) est le voisin direct d'un magasin de lingerie coquine (et peut-être de DVD de cul aussi – je n'en sais rien, je ne me suis jamais aventuré à l'intérieur).
Il n'en faut pas plus pour que la discussion vire à l'épineuse question de la prostitution car mes deux collègues bibliothécaires et moi, nous nous imaginons certains de nos anciens stagiaires en bibliothéconomie se rendre audit magasin coquin en guise d'amuse-bouches puis faire un détour par la rue Varin, celle des bars/vitrines à prostituées, à deux pas de la gare... (Faut dire que certains des stagiaires mâles ont gagné assez rapidement une réputation de "chauds lapins introvertis" – référence à ce que nous avons retrouvé à plusieurs reprises dans l'historique de certains PC de la salle de lecture – ils font ce qu'ils veulent de leur libido, mais pas dans une bibliothèque, nondidjû !)
Christiane, une des bibliothécaires, explique sa vision de la prostitution, que l'on pourrait résumer de cette manière, sans je pense trahir ses propos : à partir du moment où des personnes adultes sont consentantes pour pratiquer un acte sexuel, qu'il y ait rétribution ou pas, il n'y a strictement aucun problème ; le problème commence lorsqu'il y a exploitation d'un être humain par un autre. Je suis, pour ma part, d'accord avec elle mais ne peux m'empêcher de parler à table de l'opinion de Léandra, qui est presque à l'opposé de ce principe. Je ne cite pas son prénom durant la conversation mais mentionne que j'ai une amie qui pense le problème différemment : "Pour elle", dis-je, "la prostitution est toujours une exploitation, car on ne peut faire ce métier sans y être obligé". Sylvette et Christiane s'insurgent : "Mais il y en a qui aiment le sexe, simplement !". Vaste débat, à suivre...
Toujours au boulot, je passe une partie de mon après-midi à corriger un article qui nous a été remis par une étudiante de 2e cycle universitaire et que nous sommes censés publier comme analyse d'éducation permanente. En le lisant, je me dis que ladite étudiante a dû écrire tout cela très, très vite... ou alors qu'elle a d'énormes problèmes 1) de ponctuation ; 2) d'orthographe ("Quand est-il ?", "L'argument ce retrouve") ; 3) en analyse de contenu ; 4) en critique historique. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de ce machin ? Et dire que c'est parce que j'ai traîné dans la correction de ce papier que je me suis fait enguirlander ce matin. Misère !
Ce soir, de retour à la gare des Guillemins, je vois dans une librairie, en première page de la Dernière Heure (DH pour les intimes), un gros titre concernant la crise politique belge : "Sire, voici les idées de nos lecteurs" (un lien ICI)... J'ai failli l'acheter simplement pour lire les fameuses solutions proposées, puis je me suis ravisé. Si ce sont les mêmes lecteurs que ceux que l'on croise sur les forums en ligne du journal, ceux-là même qui publient une multitude de commentaires réactionnaires, populistes, fascistes, racistes (biffer les mentions inutiles, s'il y en a), je m'imagine très bien les "solutions" : "Donner les pleins pouvoirs à Maître Modrikamen", "Virer tous les socialo-bobo-gauchistes du P$", "Renvoyer les étrangers chez eux", "Faire justice soi-même", "Supprimer les allocations de chômage pour les parasites sociaux", "Faire appel à l'armée en cas de désordre public", "Interdire les mosquées", etc. Mais peut-être est-ce que je me trompe complètement ? Peut-être aurais-je dû l'acheter, c'te journal... Peut-être y aurais-je trouvé la crème de la crème en matière d'humanisme (avec un grand H ?) sophistiqué ?
Ce soir, je passe ma soirée à la Maison du Peuple de Saint-Gilles (le quartier général des "socialo-bobo-gauchistes" ?). J'écris ce texte alors que je n'y suis pas encore. Actuellement, je suis encore dans le train. C'est le côté magique de l'écriture : je peux spéculer sur des choses qui auront sans doute lieu et, à l'inverse, sur d'autres qui n'arriveront certainement jamais.
Au boulot, de bon matin et en pleine pause-café, je me prends dans la gueule, et ce alors que je suis de très bonne humeur, une belle crise d'hystérie de la part d'un des membres de l'équipe. Je suis en colère car ce qu'il me reproche me paraît totalement disproportionné par rapport aux faits. La tasse de café que je tiens en main droite tremble convulsivement : c'est dire si je suis énervé. Je n'en raconterai pas plus ici... J'écris ce petit paragraphe simplement pour me rappeler le jour et l'heure approximative de l'événement. Ambiance !
Sur le temps de midi, pour une raison perdue dans les limbes de ma mémoire, nous parlons de la rue Paradis, à Liège, en face de la gare des Guillemins. Détail cocasse : un bâtiment abritant un bureau du cdH (Centre démocrate humaniste – avec un grand H aux initiales siouplaît parce que l'humanisme c'est important, les Zamis) est le voisin direct d'un magasin de lingerie coquine (et peut-être de DVD de cul aussi – je n'en sais rien, je ne me suis jamais aventuré à l'intérieur).
Il n'en faut pas plus pour que la discussion vire à l'épineuse question de la prostitution car mes deux collègues bibliothécaires et moi, nous nous imaginons certains de nos anciens stagiaires en bibliothéconomie se rendre audit magasin coquin en guise d'amuse-bouches puis faire un détour par la rue Varin, celle des bars/vitrines à prostituées, à deux pas de la gare... (Faut dire que certains des stagiaires mâles ont gagné assez rapidement une réputation de "chauds lapins introvertis" – référence à ce que nous avons retrouvé à plusieurs reprises dans l'historique de certains PC de la salle de lecture – ils font ce qu'ils veulent de leur libido, mais pas dans une bibliothèque, nondidjû !)
Christiane, une des bibliothécaires, explique sa vision de la prostitution, que l'on pourrait résumer de cette manière, sans je pense trahir ses propos : à partir du moment où des personnes adultes sont consentantes pour pratiquer un acte sexuel, qu'il y ait rétribution ou pas, il n'y a strictement aucun problème ; le problème commence lorsqu'il y a exploitation d'un être humain par un autre. Je suis, pour ma part, d'accord avec elle mais ne peux m'empêcher de parler à table de l'opinion de Léandra, qui est presque à l'opposé de ce principe. Je ne cite pas son prénom durant la conversation mais mentionne que j'ai une amie qui pense le problème différemment : "Pour elle", dis-je, "la prostitution est toujours une exploitation, car on ne peut faire ce métier sans y être obligé". Sylvette et Christiane s'insurgent : "Mais il y en a qui aiment le sexe, simplement !". Vaste débat, à suivre...
Toujours au boulot, je passe une partie de mon après-midi à corriger un article qui nous a été remis par une étudiante de 2e cycle universitaire et que nous sommes censés publier comme analyse d'éducation permanente. En le lisant, je me dis que ladite étudiante a dû écrire tout cela très, très vite... ou alors qu'elle a d'énormes problèmes 1) de ponctuation ; 2) d'orthographe ("Quand est-il ?", "L'argument ce retrouve") ; 3) en analyse de contenu ; 4) en critique historique. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de ce machin ? Et dire que c'est parce que j'ai traîné dans la correction de ce papier que je me suis fait enguirlander ce matin. Misère !
Ce soir, de retour à la gare des Guillemins, je vois dans une librairie, en première page de la Dernière Heure (DH pour les intimes), un gros titre concernant la crise politique belge : "Sire, voici les idées de nos lecteurs" (un lien ICI)... J'ai failli l'acheter simplement pour lire les fameuses solutions proposées, puis je me suis ravisé. Si ce sont les mêmes lecteurs que ceux que l'on croise sur les forums en ligne du journal, ceux-là même qui publient une multitude de commentaires réactionnaires, populistes, fascistes, racistes (biffer les mentions inutiles, s'il y en a), je m'imagine très bien les "solutions" : "Donner les pleins pouvoirs à Maître Modrikamen", "Virer tous les socialo-bobo-gauchistes du P$", "Renvoyer les étrangers chez eux", "Faire justice soi-même", "Supprimer les allocations de chômage pour les parasites sociaux", "Faire appel à l'armée en cas de désordre public", "Interdire les mosquées", etc. Mais peut-être est-ce que je me trompe complètement ? Peut-être aurais-je dû l'acheter, c'te journal... Peut-être y aurais-je trouvé la crème de la crème en matière d'humanisme (avec un grand H ?) sophistiqué ?
Ce soir, je passe ma soirée à la Maison du Peuple de Saint-Gilles (le quartier général des "socialo-bobo-gauchistes" ?). J'écris ce texte alors que je n'y suis pas encore. Actuellement, je suis encore dans le train. C'est le côté magique de l'écriture : je peux spéculer sur des choses qui auront sans doute lieu et, à l'inverse, sur d'autres qui n'arriveront certainement jamais.
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