Je voulais prendre un peu de repos, laisser mes quelques lecteurs respirer après toutes ces péripéties, mais Léandra a dit, au bout du fil : "Non, Hamilton, il faut que tu continues à écrire tes journées, comme d'habitude ! Souviens-toi de ce que tu disais il y a quelques mois : que tu prenais du plaisir à savoir ce que tu avais vécu à tel ou tel moment..."
Je soupçonne Léandra de trouver un malsain plaisir à lire ce que je fais de mes journées. Et quand je lui ai dit que je voulais "changer de paradigme" (j'utilise des mots compliqués pour faire le malin) et n'écrire que de la fiction, elle m'a bien fait comprendre que ça ne l'arrangeait pas du tout.
Peu importe ! Aujourd'hui, je serai bref de toute façon, car ma journée se scinde en deux parties faciles à identifier : une matinée et un après-midi constitués de beaucoup de travail, dans ma banlieue de Liège, et une soirée et une nuit consacrées à la finition de cette putain de journée dont vous êtes le héros #1.
Je passe ma soirée, seul, à la Maison du Peuple de Saint-Gilles, à terminer les derniers textes (Si j'avais un marteau, lalalala...) et surtout à mettre tout en forme : les liens donnant sur d'autres liens, bref ce genre de choses purement pragmatiques mais énergivores.
À 4h30 du matin, dans mon lit, je considère que le tout tient plus ou moins la route et je m'endors... Deux heures plus tard, mon réveil sonne. Ha ben oui, mon gars : si tu vas te coucher à pas d'heure, le réveil, lui, sonne à une heure bien précise...
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