J'arrive chez Walter vers 14h15 pour le deuxième épisode de la table de jeu "Colons de Catane". Lors du premier épisode, le 19 février, nous avions découvert l'extension "Villes et chevaliers" pour cinq joueurs. Aujourd'hui, nous planchons sur "Les Marins de Catane". Nous aurions dû être six autour du plateau mais deux joueurs se sont hélas désistés : Maxou en début de semaine et Valière, la compagne de Ronald (le frère de Walter), à la dernière minute, à cause apparemment d'une carie dentaire. Nous ne sommes donc que quatre : Emily (beaucoup plus en forme que la dernière fois), Walter, Ronald et moi.
Le concept des "Marins de Catane" est beaucoup plus proche de celui du jeu original. Le grand changement se situe dans la présence d'îles (des hexagones de terre séparés par des hexagones maritimes), joignables à l'aide de bateaux qui font office de routes mais qui, contrairement à ces dernières, sont amovibles sous certaines conditions. Autre modification d'importance : l'utilisation de scénarios qui définissent la configuration des îlots et ajoutent certaines règles particulières telles que, par exemple, la récupération de points de victoire supplémentaires par un joueur lorsqu'il s'installe sur une nouvelle île ou bien la présence d'hexagones inconnus, que l'on ne découvre que lorsqu'on les atteint (une sorte de Terra incognita)...
J'ai apporté de petits biscuits Delacre et de la bière (deux Rochefort 10 et deux Chimay blanches) et, comme la dernière fois, Walter a prévu une petite restauration sucrée (une tarte Breughel de chez Delhaize et des gaufres). Il propose en outre un assortiment de cafés et de thés...
Deux parties des Marins de Catane se déroulent en compagnie du frère de Walter. Nous jouons à l'une des configurations les plus simples, constituée de quatre îles. Un peu après 18 heures, Ronald décide de rentrer chez lui pour souper avec sa femme à la dent cariée. À ce moment, ça se complique, et ce pour plusieurs raisons : parce que nous jouons à un nouveau scénario (avec un milieu de carte inconnu) ; parce que nous n'avons plus rien à boire ; parce que nous commençons sérieusement à avoir faim (je n'ai rien mangé de la journée, à l'exception d'un morceau de tarte et d'une gaufre).
Aucun problème pour le nouveau scénario car il s'annonce à la fois très simple et très amusant. Pour les boissons, pas de problème non plus car nous pouvons nous réapprovisionner à la pompe à essence toute proche. Pour la nourriture, Emily propose d'aller chercher chez elle, entre deux parties, un rôti et des pommes de terre qu'elle a préalablement préparés et qu'elle réchauffera chez Walter. Je l'accompagne en vitesse jusqu'à son appartement et nous ramenons le tout. Emily a même pris le soin de happer au passage une bouteille de vin blanc, non pas pour la boire mais pour en ajouter un soupçon lors de la cuisson (perfectionnisme, quand tu nous tiens !). Nous dévorons tout le plat et nous nous remettons à jouer. Statistiques de fin de jeu : une partie gagnée par Emily, une par Walter et deux par moi.
Emily rentre chez elle. Walter et moi allons boire un dernier verre au Corto, dans le quartier du Cimetière d'Ixelles. Walter est content de son après-midi "jeu". Il s'interroge aussi sur son avenir, sur sa recherche de travail... Comme d'habitude, je soutiens qu'il devrait abandonner complètement le monde de la finance et se concentrer sur un de ses points forts : la théorie. Bref : faire un doctorat, quoi...
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