Ce samedi, de 10 à 18 heures, je participe dans le cadre de mon travail au projet "Wallonie Week-ends Bienvenue"... Il serait sans doute intéressant de mettre sur une divan et de psychanalyser la personne qui a pondu le nom de cet événement, mais passons... Le concept : chaque week-end, quelques localités de Wallonie ouvrent leurs portes aux touristes et aux habitants, qui pourront y découvrir des artisans, des conteurs, des gastronomes et, dans le cas présent, des bibliothécaires (comme Christiane), des chargées d'éducation permanente (comme Wynka) ou des archivistes (comme moi)...
Durant les trois derniers jours de la semaine, mes collègues Sylvette et Christiane ont passé leur journée à nettoyer et à ranger la salle de lecture, à déplacer des tables, à placer des vitrines et des panneaux d'exposition, en préparation de ces deux journées de bienvenue.
Et aujourd'hui, samedi 17 mars 2012, j'attends en compagnie de Christiane et de Nicomède, son petit garçon de deux ans, l'arrivée de visiteurs qui n'arriveront jamais. Nicomède regarde Choupi sur un des ordinateurs, dessine, ou joue à cache-cache. Comme tous les petits enfants, sans exception connue, il est totalement nul à ce jeu : le but pour lui n'est pas de bien se cacher mais d'être vu le plus rapidement possible. Avant l'âge de quatre ans, le jeu de "cache-cache" devrait plutôt s'appeler "trouve-trouve".
Lorsque Christiane s'en va, aux alentours de 14 heures, aucun touriste n'a montré le bout de son nez. L'après-midi, Christiane est remplacée par Wynka. Nous avons alors la visite d'un éducateur de rue, d'un vieux monsieur qui fait partie d'un projet d'éducation permanente, de l'échevin de la Culture et de sa petite suite (deux personnes) et, enfin, vers 17h30 (mais de qui se moque-t-on, je vous le demande ?), d'un groupe de "vrais visiteurs" : une vieille dame, médecin du travail, et son mari.
Toujours se méfier des gens qui commencent une phrase par : "Ha, mais mon bon Monsieur, il faut bien que vous vous rendiez compte..." et qui la terminent par une question suivie de "J'en doute". À chaque fois qu'une personne place ces mots dans une conversation, je sais qu'elle prépare le terrain pour lâcher une quelconque banalité un rien puante. Dans son cas, ce fut, entre autres : "Ha mais Madame, il faut bien que vous vous rendiez compte qu'en obligeant les enfants à aller à l'école jusqu'à 18 ans, nous en faisons des fainéants ! Les jeunes sont-ils encore capables de faire le moindre effort ? J'en doute." (Hé bien, Madame, vous êtes bien gentille mais il est 18 heures et j'ai autre chose à faire de mon samedi soir que d'écouter vos salades sur le monde, la vie et l'éducation des jeunes...)
Je reprends mon train à 19 heures, je reviens à Bruxelles à 20 heures et je passe ma soirée tranquillement chez moi devant Battlestar Galactica. Besoin de me vider la tête, de m'immerger dans quelque chose de totalement différent et cette série est parfaite pour cet objectif. Je prends néanmoins note de quelques réflexions, afin d'en reparler éventuellement plus tard : faut alimenter ce blog, bordel !
Je reprends mon train à 19 heures, je reviens à Bruxelles à 20 heures et je passe ma soirée tranquillement chez moi devant Battlestar Galactica. Besoin de me vider la tête, de m'immerger dans quelque chose de totalement différent et cette série est parfaite pour cet objectif. Je prends néanmoins note de quelques réflexions, afin d'en reparler éventuellement plus tard : faut alimenter ce blog, bordel !
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