Je me réveille plusieurs fois cette nuit. J'ai gardé en mémoire deux bribes de rêve... Ou plutôt : ces bribes de rêve sont réapparues au cours de la journée. Des éléments — dont j'ai oublié la teneur par contre, c'est ça qui est drôle ! — me les ont remises en mémoire.
Première bribe : je suis de nouveau à Disneyland® Paris, avec la même "équipe" que la dernière fois. Nous sommes aux Walt Disney Studios® et Walter veut absolument retourner dans la Tour de la Terreur (l'ascenseur infernal qui tombe en chute libre, voire "plus que chute libre"). Je demande : "On n'irait pas plutôt essayer la montagne russe qu'on n'a pas eu le temps de tester la dernière fois ?" — Walter : "Tu es certain que tu ne préférerais pas l'ascenseur ?" (Je suppose que ce rêve est en rapport avec l'ascenseur dans Le Roi et l'Oiseau, que j'ai revu hier avant de m'endormir.)
Seconde bribe : je marche dans une ruelle de Bruxelles. J'arrive à un petit carrefour. Sur un autre trottoir, de l'autre côté du croisement, j'aperçois Christelle en compagnie d'un très grand type tout mince. Je crois qu'ils se promènent main dans la main mais je fais semblant de ne pas le remarquer. J'essaie de les éviter, mais Christelle arrive en face de moi et me dit, avec son "air habituel" : "Et quoi, tu me nies, maintenant ?". (Le compagnon d'une amie vient secouer mon esprit jusque dans les profondeurs de mon sommeil — au secours !)
* * *
Walter organise un après-midi "Colons de Catane avec extensions" (un jeu de société allemand bien connu) à son appartement. Marrant : il habite au 21 — à la boîte 21 —, comme dans le roman. Pour l'occasion, il a invité son frère Ronald, sa belle-sœur Valière et Emily. Ronald ressemble un peu à FBsr mais en blond. Il a également des airs d'Arnold, mon colocataire polytechnicien du temps de l'université. Il a le même rire que Walter et aussi, pour condenser, la même forme d'intelligence empreinte d'ironie. Valière est une brune aux yeux bleus, sympathique, souriante, à l'esprit vif. Nul besoin de décrire Emily — personnage récurrent de ce blog. Je me contenterai donc de résumer son état : toux sèche, respiration difficile à la lisière de l'asthme et nez bouché. Elle a, dit-elle, "fait un gros effort pour venir coûte que coûte à cet après-midi jeu."
Sur le divan de Walter, se trouvent toutes les extensions (ou presque) du jeu de Klaus Teuber : "Les Marins de Catane", "Villes et chevaliers", ainsi que les extensions pour cinq-six joueurs. Sur la table, est déjà installé le plateau "Villes et chevaliers". Les marins, ce sera pour une prochaine fois...
J'ai apporté des bières (deux Orval et trois Westmalle triples) et je suis le seul à en boire. Emily a amené un "tourteau fromager", une spécialité de sa région (le Poitou-Charentes) : un drôle de cheese cake très léger dont la croûte est totalement brûlée. C'est la deuxième fois que j'en mange. Walter, de son côté, a prévu du thé, du café et un gâteau aux noix de pécan, très bon mais beaucoup plus lourd à digérer que le tourteau...
Les différences avec le jeu original sont nombreuses, nécessitant la lecture complète des nouvelles règles, à voix haute, par Walter. Nous prenons donc une petite heure pour les assimiler avant de jouer. Les principales nouveautés sont les suivantes : l'utilisation d'un troisième dé ; la nécessité d'atteindre 13 points de victoire (au lieu de 10) pour gagner ; l'arrivée fréquente, par bateau, de barbares qui tentent de détruire les villes ; la perception de trois nouvelles ressources secondaires (papier, tissu et monnaie) qui donnent la possibilité de se développer dans trois secteurs différents (la culture, le commerce et l'armée) remplaçant les cartes "développement" ; la création de métropoles (ayant notamment pour effet d'augmenter les points de victoire) et de remparts (augmentant le nombre de cartes protégées lorsqu'un "7" tombe au dé) ; la présence, chez chaque joueur, de chevaliers (qui peuvent attaquer d'autres chevaliers, déplacer le voleur présent sur une tuile adjacente, se défendre contre les brigands ou encore couper une route ennemie). En outre, comme nous jouons à cinq, nous avons droit à un plateau de jeu élargi, avec plus d'hexagones.
Face à ces nouveaux mécanismes, une nouvelle stratégie est de mise. Les anciens "trucs" ne fonctionnent plus aussi bien. Nous devons donc tous tâter le terrain et certains joueurs sont plus doués que d'autres face à la nouveauté. Ainsi, la première partie est gagnée haut la main par Walter, qui construit rapidement ses villes et amasse de nombreux points de victoire en défendant Catane à lui tout seul avec ses chevaliers ; la seconde partie est remportée par Emily, plus ou moins pour les mêmes raisons.
Ces deux parties terminées, il est déjà presque 22 heures. Le frangin et sa femme s'en vont. Emily aussi. Walter me propose un "dernier" — hem ! — verre dans le quartier du Cimetière d'Ixelles. Pourquoi pas ? Emily nous y dépose en voiture et nous terminons la soirée à deux au Corto. Lorsque je reprends mon dernier bus (celui de 23h32), j'ai en tête cette époque où, systématiquement, chaque lundi et chaque jeudi, je reprenais ce bus après "un verre" en compagnie des "autres".
Sur le divan de Walter, se trouvent toutes les extensions (ou presque) du jeu de Klaus Teuber : "Les Marins de Catane", "Villes et chevaliers", ainsi que les extensions pour cinq-six joueurs. Sur la table, est déjà installé le plateau "Villes et chevaliers". Les marins, ce sera pour une prochaine fois...
J'ai apporté des bières (deux Orval et trois Westmalle triples) et je suis le seul à en boire. Emily a amené un "tourteau fromager", une spécialité de sa région (le Poitou-Charentes) : un drôle de cheese cake très léger dont la croûte est totalement brûlée. C'est la deuxième fois que j'en mange. Walter, de son côté, a prévu du thé, du café et un gâteau aux noix de pécan, très bon mais beaucoup plus lourd à digérer que le tourteau...
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Les différences avec le jeu original sont nombreuses, nécessitant la lecture complète des nouvelles règles, à voix haute, par Walter. Nous prenons donc une petite heure pour les assimiler avant de jouer. Les principales nouveautés sont les suivantes : l'utilisation d'un troisième dé ; la nécessité d'atteindre 13 points de victoire (au lieu de 10) pour gagner ; l'arrivée fréquente, par bateau, de barbares qui tentent de détruire les villes ; la perception de trois nouvelles ressources secondaires (papier, tissu et monnaie) qui donnent la possibilité de se développer dans trois secteurs différents (la culture, le commerce et l'armée) remplaçant les cartes "développement" ; la création de métropoles (ayant notamment pour effet d'augmenter les points de victoire) et de remparts (augmentant le nombre de cartes protégées lorsqu'un "7" tombe au dé) ; la présence, chez chaque joueur, de chevaliers (qui peuvent attaquer d'autres chevaliers, déplacer le voleur présent sur une tuile adjacente, se défendre contre les brigands ou encore couper une route ennemie). En outre, comme nous jouons à cinq, nous avons droit à un plateau de jeu élargi, avec plus d'hexagones.
Face à ces nouveaux mécanismes, une nouvelle stratégie est de mise. Les anciens "trucs" ne fonctionnent plus aussi bien. Nous devons donc tous tâter le terrain et certains joueurs sont plus doués que d'autres face à la nouveauté. Ainsi, la première partie est gagnée haut la main par Walter, qui construit rapidement ses villes et amasse de nombreux points de victoire en défendant Catane à lui tout seul avec ses chevaliers ; la seconde partie est remportée par Emily, plus ou moins pour les mêmes raisons.
Ces deux parties terminées, il est déjà presque 22 heures. Le frangin et sa femme s'en vont. Emily aussi. Walter me propose un "dernier" — hem ! — verre dans le quartier du Cimetière d'Ixelles. Pourquoi pas ? Emily nous y dépose en voiture et nous terminons la soirée à deux au Corto. Lorsque je reprends mon dernier bus (celui de 23h32), j'ai en tête cette époque où, systématiquement, chaque lundi et chaque jeudi, je reprenais ce bus après "un verre" en compagnie des "autres".
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