[J+2]. — Les retards d'écriture de ces derniers jours sont à mettre sur le compte de ma fille Gaëlle et de mon amie Léandra Courbet qui, en compagnie de son tristement célèbre acolyte Andrew B., a décidé de détourner du droit chemin l'honnête et probe Hamilton en débarquant à la Maison du Peuple à une heure indue, l'invitant même à venir manger des rillettes de porc chez elle. Pour toute réclamation, prière donc de vous adresser directement à ladite L.C. (leandra.courbet@gmail.com). — Un petit message, s'il n'est pas insultant, lui fera d'ailleurs plaisir, voire même le plus grand bien !
Rêve n°1. — Gaëlle et moi remontons l'escalier d'une bouche de métro. Ma fille sort du tunnel la première et je la perds de vue un instant. Lorsque, à mon tour, j'arrive au niveau de la rue, Gaëlle n'est toujours pas visible. Je me trouve au milieu d'une place noire de monde, curieux mélange entre l'arrêt « Louise » à Bruxelles et un quartier de Wadesdah (la ville arabe imaginaire dans Les Aventures de Tintin). À mes pieds, sous une petite table, son cartable et son manteau, mais pas de Gaëlle ! Je panique et je crie son prénom de plus en plus fort... Sans résultat. Personne ne fait attention à moi. Je me réveille en sursaut : je suis dans mon lit. Tout va bien. Gaëlle dort dans la chambre d'à côté. Bordel, quel cauchemar idiot !
Rêve n°2. — Dans ce rêve-ci, il est question d'une femme corpulente (un peu dans le genre de Carole Fredericks) qui veut me prouver qu'il n'y a rien de mieux, en matière de plaisir, qu'un baiser posé délicatement sur la lèvre inférieure. Elle rapproche son visage du mien et embrasse cet endroit précis. Après l'expérience, je lui déclare, dubitatif : « Pour que ce que tu dis soit vrai, il faudrait que mes lèvres soient beaucoup moins sèches ! » C'est tout ce dont je me souviens.
Cadeau. — Dans les couloirs de la Fnac en fin d'après-midi, Gaëlle veut absolument savoir quel cadeau nous allons lui offrir demain à sa soirée d'anniversaire. À chaque fois qu'elle croise un objet qui lui plaît, elle me demande : « C'est ça, Papa ? C'est un robot qui se transforme ? », « C'est ça, Papa ? C'est une boîte Hello Kitty ? »... À chaque fois, je lui réponds : « Oui, c'est ça !
— Ha chouette ! Super ! C'est vrai ? C'est vraiment ça ?
— Non. »
Dans le tram de retour : « Papa ? Moi, ce que je voudrais vraiment comme cadeau, c'est une "déesse de jeu".
— Une quoi ?
— Une déesse de jeu, avec Super Mario.
— Haaaa, une Nintendo DS ! »
Coup de pot : c'est ce qu'elle va recevoir.
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