Cafés. — À Bruxelles-Midi : « Un grand café, comme d'habitude, M'sieur ? » À cette question, je réponds toujours par l'affirmative. Faut dire qu'il a déjà poussé sur le bouton de la machine avant de me la poser. — À Liège-Guillemins, rebelote : « Un grand café de la semaine à emporter, je suppose ? » Même réponse. (Anecdote : la première fois que je suis allé dans cette échoppe, je lui ai demandé quel était le café de la semaine et il m'a donné une série de trois ou quatre termes très précis, un peu comme s'il s'agissait d'un bon vin. « Ça m'a l'air très bien, je vais prendre ça ! », lui ai-je répondu... Moi qui suis incapable de différencier un Arabica d'un Robusta, je me suis rendu compte, mais un peu tard, de l'inanité de ma question.)
Élément. — Dans le train Bruxelles-Liège : une nouvelle navetteuse (régulière apparemment, car elle a présenté un abonnement au contrôleur)... Elle lit un gros livre intitulé : Les nanoparticules : un enjeu majeur pour la santé au travail ? — Ha-ha ! Un nouvel élément s'est inséré dans mon microcosme ferroviaire ! (Voir hier.)
Libraire. — Mon libraire attitré de la gare des Guillemins, qui avait été victime d'un incendie, vient de rouvrir ses portes. Lorsque j'entre dans sa boutique ce mardi soir, il peste contre « les travailleurs qui sont payés à ne rien faire » (il n'a pas changé). « Et alors, que s'est-il passé ? lui demandé-je.
— Un incendie, me répond-il. J'ai été victime d'un pyromane !
— Ha bon ? Vraiment ?
— Oui : mon frigo. Ça fait un an que je demande qu'on le remplace. Maintenant, le nouveau fonctionne à merveille, mais il aura fallu un incendie pour qu'ils me le changent ! »
« Quoi, c'est tout ? » Oui, c'est tout pour aujourd'hui ! Je suis malade, je suis fatigué et je n'ai plus rien à dire.
« Quoi, c'est tout ? » Oui, c'est tout pour aujourd'hui ! Je suis malade, je suis fatigué et je n'ai plus rien à dire.
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