Nous sommes le 17 septembre, je suis de retour au travail et je crois avoir épuisé l'entièreté de mes congés payés. Jusqu'à la fin de l'année, ma vie n'aura plus qu'une seule couleur : celle, grise, du métro-boulot-dodo, ponctuée néanmoins par les noires pauses café et les blondes soirées houblonnées. Une fin d'année extrêmement remplie, avec un gros projet dont la phase finale se rapproche dangereusement et dont la deadline, contrairement aux autres deadlines, ne peut en aucun cas être dépassée.
Mes ongles sont particulièrement rongés pour l'instant.
Pour couronner le tout, je suis malade depuis près d'un mois. Mal de ventre d'origine inconnue avant de partir au Canada, qui s'est transformé en une « simple » gastro-entérite à Montréal et qui s'est éclipsé en faveur d'une trachéite à Québec, puis d'une sorte de bronchite à Tadoussac. Et maintenant, voilà-t-y pas qu'arrivent les symptômes d'un rhume, accompagnés d'un état grippal généralisé. Mais je fais semblant de rien. Si je vais chez le médecin, il va me dire de me reposer, me prescrire du Dafalgan et l'un ou l'autre sirop pour la toux... Peut-être voudra-t-il même m'envoyer à nouveau à l'hôpital pour une échographie de l'abdomen. Mais j'en ai marre d'être tout le temps malade... Donc je fais semblant de rien.
Point positif de cette morne journée : le soir, en rentrant chez moi, le repas avait été préparé par Mary — qui est devenue ma colocataire attitrée désormais, l'avais-je déjà mentionné ? Depuis combien de temps n'ai-je plus eu droit à un repas préparé chez moi à mon retour du boulot ? Depuis peu de temps, en fait, dans la mesure où j'ai passé la moitié des mois de juillet et août chez mes parents. Mais qu'importe !
Je n'ai strictement rien d'autre à raconter aujourd'hui.
(Une vraie merde, ce texte, mais c'était ça ou rien du tout...)
(Une vraie merde, ce texte, mais c'était ça ou rien du tout...)
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