lundi 30 janvier 2012

Sudoku Clearwire, la revanche

La citation du jour
« Si on met un "2" dans cette case, alors forcément le "8" est là et, du coup, on peut mettre un "9" dans le carré adjacent. »
Emily Courfet, Le sudoku pour les nuls, Chatellerault, 2010, p. 43.
Je passe la majeure partie de ma journée à résoudre un sudoku : le fameux sudoku Clearwire que Léandra a récupéré hier soir à la Brasserie du Parvis. Je sais : c'est con. Totalement con... Mais bon, aujourd'hui, c'est grève générale, mon boulot a fermé ses portes et je n'ai rien d'autre à foutre que de résoudre un sudoku. Je suis de gauche, j'approuve la grève, je ne critique absolument pas les syndicats mais... je tente de résoudre un sudoku.

Explications... Je rejoins Léandra à la Maison du Peuple dans le courant de l'après-midi. Elle travaille. De mon côté, je veux mettre à jour mon blog. Je demande à Léandra si elle a gardé le sudoku Clearwire qu'elle a déchiré la veille à la Brasserie du Parvis... Elle l'a dans son sac ! Vu qu'elle voudrait elle-même le résoudre, elle préférerait que je n'écrive pas directement sur le papier. Je retranscris donc patiemment ledit sudoku sur Photoshop Elements.

Je suis vraiment nul, nul, nul. Je n'arrive toujours pas à le résoudre, ce sudoku à la noix. Ça en devient ridicule. Léandra s'y met également, sans trop de résultat. J'en viens à me dire qu'il doit y avoir une erreur et que l'on ne peut le résoudre. En fin d'après-midi, Emily arrive. Elle est experte ès sudokus et logigrammes. Elle a passé des jours entiers à étudier des énigmes de ce genre... mais... elle a du mal car elle a "l'habitude de résoudre ses sudokus sur papier et non sur un écran d'ordinateur". Elle trouve néanmoins de nouveaux chiffres. Une constatation : Léandra et Emily sont des aficionados de l'annotation... Elles notent toutes les possibilités en haut de chaque case. C'est comme ça qu'elles fonctionnent. C'est la vie. Et ça me passe au-dessus de la tête.

Il est 19 heures quand nous partons du café. J'ai invité Emily et Léandra chez moi pour un simple repas (des pâtes à la sauce tomate, avec des morceaux de basilic — les mettre en fin de cuisson pour qu'ils gardent leur goût). Durant la soirée, nous continuons à plancher sur ce putain de bordel de couillon de sudoku de merde. Sans succès. Après avoir déduit quelques chiffres, nous sommes coincés (hem ! — Faut croire que nous ne sommes pas très doués) :


Léandra reçoit un coup de téléphone de Jonas. Elle "s'enferme" alors dans la chambre de ma fille, plongée dans le noir. Dix minutes plus tard, elle revient victorieuse : "J'ai une bonne nouvelle ! Jonas dispose d'un programme informatique pour résoudre les sudokus !"

Il est évidemment hors de question que j'utilise un tel programme : je veux résoudre ce sudoku coûte que coûte, bordel de cul, ou alors démontrer que sa résolution est impossible. Je ne veux pas qu'une machine procède à toutes les itérations et sorte la solution en une seconde à peine.

(Emily a apporté de délicieuses parts de cheese-cake. J'ai passé par ailleurs une très chouette soirée. [Ce paragraphe est destiné à ne pas sous-estimer le côté humain de toute recherche sudokiste.])

Mes amies parties, je replonge dans le sudoku. Je finis par tester une éventualité : mettre un "2" dans le carré en haut à droite. À partir de cet essai, il est possible de déduire tous les chiffres restant... Et ça marche :


Je suis certain qu'un habitué du sudoku arriverait au même résultat en quelques minutes, alors que nous avons pris une journée. L'on pourrait dire : "Peu importe le temps ; seul le résultat compte". L'on pourrait dire des centaines de phrases dans le même genre, sans que celles-ci aient forcément un sens. Dès lors, mieux vaut ne rien dire du tout.

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