Reprise du boulot. Ma collègue Charlotte est de retour après un mois de congé "maladie". Elle a été opérée, comme moi, pour une ablation de la vésicule biliaire, mais curieusement pas de la même façon. En ce qui concerne mon petit (?) ventre meurtri, mon chirurgien italien sympa a effectué une seule incision au niveau du nombril. Dans le cas de Charlotte, il y a eu quatre incisions et elle a dû porter des agrafes pendant quelques jours. Pourquoi cette différence ? Ha, mais Madame c'est que moâââ j'ai été opéré par un génie, spécialiste mondial de la cholécystectomie laparoscopique par incision ombilicale unique... Ou bien alors c'est une vaste conspiration contre ma personne et l'on ne m'a rien enlevé du tout. En tout cas, si je dois subir une seconde opération du ventre, je demanderai à ce que ce soit le même chirurgien de l'hôpital Saint-Pierre à Bruxelles qui s'en charge.
Je suis exténué par ma reprise du boulot. Je suis totalement décalé, car je n'ai presque pas réussi à dormir cette nuit... Même si je n'ai pas besoin de beaucoup de sommeil pour être opérationnel, j'accuse tout de même (comme Zola – elle est nulle, je sais) une fatigue certaine. Petit sourire intérieur quand ma collègue Christiane me dit de bon matin, lorsque je remarque qu'elle a de petits yeux cernés : "Oh, c'est rien : je n'ai pas pu aller dormir avant minuit à cause de mon fils, qui est malade pour l'instant."
* * *
Le soir, Léandra m'invite à manger chez elle. Elle avait envie de cuisiner et a donc préparé un revigorant "stoemp saucisse". J'ai apporté deux Orval, au cas où... Un peu comme Marius qui apporte sa bouteille de Bordeaux rien que pour lui dans les Bronzés font du ski, parce qu'il ne "digère pas le vin blanc, c'est dingue !"
Après le souper, je m'allonge sur le divan. J'ai vraiment besoin de dormir. Je suis trop paresseux pour prendre quelques notes durant la soirée et ne me souviens plus vraiment des discussions que nous avons eues. Nous avons parlé de Jonas et du fait que Léandra et lui ressemblent plus à un "vrai couple" pour le moment. Nous avons parlé de Logicomix (le roman graphique sur Russell, Wittgenstein et compagnie, que Léandra m'a offert pour la Noël), dont la lecture me déçoit (la suite prochainement). J'ai sans doute également ennuyé Léandra avec mes questions existentielles sur tel ou tel sujet barbant ou sur telle ou telle personne, mais je ne m'en souviens plus.
Après un dernier thé (oui, oui, un thé) en compagnie de mon amie, je rentre chez moi, totalement crevé. Il est à peine dix heures du soir lorsque je reviens à mon appartement. Le problème, c'est qu'une fois dans mon lit, je n'ai plus sommeil du tout et rallume mon ordinateur... Cela me fait penser à un discours d'une psychologue de l'ONE (Office de la naissance et de l'enfance), il y a environ cinq ans : "Faites en sorte que votre enfant ne prenne pas son lit comme un terrain de jeu mais bien comme le lieu où il dort, afin qu'il associe cet endroit à un endroit de repos et non d'activité physique ou intellectuelle." Je suis un grand enfant et, pour arriver à dormir dans ce lit, je devrais peut-être m'obliger à m'installer autre part quand je suis devant mon PC...
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