Petit débat
aujourd’hui sur Facebook entre Callys et moi, tournant autour d’une vidéo
apportant soi-disant (hem) la preuve de l’existence secrète d’une
technologie électromagnétique au sein du bombardier furtif américain B-2 Spirit
(le fameux bombardier high-tech en forme de triangle plat). Apparemment, je
suis le seul à avoir visionné cette vidéo ou alors personne ne l’a trouvée... euh...
bizarre ? Ou alors – troisième solution – tout le monde s’en fout. En tout
cas, à l’heure où j’écris ces lignes, je suis le seul à commenter. La vidéo est
l’œuvre de Jean-Pierre Petit, l’astrophysicien-ufologue-conspirationniste-etc.
Elle montre quelques images, répétées en boucle, d’un B-2 franchissant le mur du
son. Parfois, l’image passe en fausses couleurs, pour faire croire à une analyse
colorimétrique très sérieuse. Le bouclier sonique sur le dessus est plus
lumineux et prouverait la présence d’une "ionisation anormale",
causée par l’utilisation d’une "énergie de type électromagnétique". Gné ?
J’ai beau
regarder la vidéo plusieurs fois, je n’y vois que la bulle de condensation,
propre au passage du mur du son, dans certaines conditions, illuminée par le
soleil. Mais non, malheureux ! C’est totalement impossible que ce soit le
soleil (ha ?) : c’est un truc secret, on nous cache plein de trucs.
De là à dire que les Américains disposent d’une technologie d'origine extraterrestre,
il n’y a qu’un pas, qui n’est pas franchi ici (ouf !).
En fait, je m'énerve tout seul à la pause café en écoutant cette vidéo. C'est un peu con, je m'en rends bien compte. C'est une réaction presque viscérale. Callys, un gars adorable au demeurant, dit souvent de moi que je suis un "scientiste". En fait, il a sans doute raison (dans le sens où je considère la science comme quelque chose de globalement bénéfique, un peu à la mode des philosophes rationalistes du XVIIIe siècle, et où je déteste toute forme de mysticisme et de métaphysique), mais le terme a l'air tellement négatif à ses yeux...
Ma collègue Wynka dit la même chose de moi : "Monsieur Hamilton le scientiste", me lance-t-elle parfois le sourire aux lèvres (elle est gentille et intelligente, Wynka, faut pas croire !), "tout ne s'explique pas par la science. Il y a des choses dans ce monde au-delà de l'humaine compréhension !". Ouais, peut-être, mais si on a une espérance de vie moyenne d'environ 80 ans en Occident, ce n'est pas grâce aux chamans de la Forêt amazonienne, hein... Et puis, ce qui est au-delà de l'humaine compréhension est juste... au-delà de l'humaine compréhension, c'est tout, pour le moment du moins. Pas besoin à mon sens d'échafauder des théories pseudo-scientifiques pour tenter d'expliquer des choses que l'on ne comprend pas encore.
Un jour, Wynka m'a également sorti que la science n'était pas vue de la même manière partout dans le monde. Je lui ai répondu que si, justement. Pour qu'une expérience soit prise au sérieux dans le monde scientifique, il faut suivre une série de règles, héritées de Karl Popper et, de manière plus lointaine, de l'empirisme anglais. Parmi les principes de base, pour qu'une expérience soit considérée comme vraie au sens scientifique, il faut (dans les très grandes lignes) qu'elle soit reproductible à l'identique dans les mêmes conditions par d'autres scientifiques et qu'elle puisse être réfutée empiriquement.
Bon, j'arrête là, sinon les potes de Léandra vont encore lui dire que je suis trop didactique.
En fait, je m'énerve tout seul à la pause café en écoutant cette vidéo. C'est un peu con, je m'en rends bien compte. C'est une réaction presque viscérale. Callys, un gars adorable au demeurant, dit souvent de moi que je suis un "scientiste". En fait, il a sans doute raison (dans le sens où je considère la science comme quelque chose de globalement bénéfique, un peu à la mode des philosophes rationalistes du XVIIIe siècle, et où je déteste toute forme de mysticisme et de métaphysique), mais le terme a l'air tellement négatif à ses yeux...
Ma collègue Wynka dit la même chose de moi : "Monsieur Hamilton le scientiste", me lance-t-elle parfois le sourire aux lèvres (elle est gentille et intelligente, Wynka, faut pas croire !), "tout ne s'explique pas par la science. Il y a des choses dans ce monde au-delà de l'humaine compréhension !". Ouais, peut-être, mais si on a une espérance de vie moyenne d'environ 80 ans en Occident, ce n'est pas grâce aux chamans de la Forêt amazonienne, hein... Et puis, ce qui est au-delà de l'humaine compréhension est juste... au-delà de l'humaine compréhension, c'est tout, pour le moment du moins. Pas besoin à mon sens d'échafauder des théories pseudo-scientifiques pour tenter d'expliquer des choses que l'on ne comprend pas encore.
Un jour, Wynka m'a également sorti que la science n'était pas vue de la même manière partout dans le monde. Je lui ai répondu que si, justement. Pour qu'une expérience soit prise au sérieux dans le monde scientifique, il faut suivre une série de règles, héritées de Karl Popper et, de manière plus lointaine, de l'empirisme anglais. Parmi les principes de base, pour qu'une expérience soit considérée comme vraie au sens scientifique, il faut (dans les très grandes lignes) qu'elle soit reproductible à l'identique dans les mêmes conditions par d'autres scientifiques et qu'elle puisse être réfutée empiriquement.
Bon, j'arrête là, sinon les potes de Léandra vont encore lui dire que je suis trop didactique.
* * *
Au dîner,
ma collègue Charlotte parle d’un de ses rêves, tournant autour d’un steak tueur
(mais où va-t-elle chercher tout ça ?). Pour le moment, elle rêve aussi de
temps en temps qu’elle perd ses dents. D’après ma collègue Sylvette (qui
possède chez elle un livre sur l’interprétation des rêves – au secours, je suis
entouré de mystiques !), rêver qu’on perd ses dents signifie qu’on a
quelque chose d’inachevé dans sa vie. Moi, hilare : "Oui, le fonds
d’archives dont elle réalise l’inventaire depuis de longs mois !".
Faut dire que ce fonds d’archives est une horreur totale dans le sens où la
personne qui l’a constitué avait un peu (beaucoup ?) la tête dans les étoiles et n’a établi aucun
classement. Ainsi des poèmes côtoient-ils dans le même classeur des archives
politiques et des dessins sont-ils rangés à côtés de coupures de presse... Pauvre Charlotte ! Elle a hérité du cauchemar de tout archiviste : inventorier du
"vrac", du "divers", du "un peu de tout"...
* * *
Le soir, je
lance mon blog de devinettes visuelles (oui, encore un blog, pfff...) et je
me rends à la Maison du Peuple de Saint-Gilles. J'ai déjà posté sur ce blog une série de devinettes qui doivent tomber aujourd'hui et demain aux heures fatidiques (midi et 20h). J'ai par ailleurs retrouvé sur mon PC d'anciennes devinettes visuelles que je n'ai jamais mises en ligne, mais je n'arrive plus à savoir ce que je voulais dire en les créant (ah, le con !). Sinon, c'est sympa : Callys et Léandra ont relayé le lien du blog sur leur statut Facebook.
Quand j'arrive à la Maison du Peuple, Emily est déjà là, avec son PC portable. Ce café est vraiment devenu notre quartier général, notre call-center comme nous l'appelons parfois (c'est un peu ridicule, d'être tous là-bas avec nos ordinateurs). Léandra passe en coup de vent. Elle revient de chez le médecin (mon médecin traitant, en fait, que je lui ai conseillé, à raison semble-t-il). Il lui a donné une semaine de congé et elle doit faire une prise de sang car... elle a trop de tension (décidément, le cœur n'est pas notre point fort).
Je passe donc la soirée avec Emily (qui a dit : "Pour ne pas changer" ?). Elle a plus le moral aujourd'hui que ce week-end. Je repense à ma théorie sur le travail, même si ce n'est sans doute pas ça qui joue dans son cas : lorsqu'on reprend le boulot, après un week-end à "faire ce que l'on veut", on est forcément plus en forme car on voit plein de monde et on a la possibilité de s'immerger dans autre chose, dans la routine du travail...
À la fin de la soirée, on s'amuse à créer un jeu de Pac-Man avec des morceaux de cartons pour symboliser les gommes, deux parties de sous-bock pour faire Pac-Man et une feuille de papier déchirée pour faire le fantôme. Emily s'occupera également du "Game over", sur un petit rectangle de papier. On imagine la gueule des serveurs. Vont-ils aimer notre création ? Ou vont-ils soupirer en voyant à nouveau tous ces petits morceaux de carton ? En tout cas, on a gardé une trace photographique du montage, au cas où...
Quand j'arrive à la Maison du Peuple, Emily est déjà là, avec son PC portable. Ce café est vraiment devenu notre quartier général, notre call-center comme nous l'appelons parfois (c'est un peu ridicule, d'être tous là-bas avec nos ordinateurs). Léandra passe en coup de vent. Elle revient de chez le médecin (mon médecin traitant, en fait, que je lui ai conseillé, à raison semble-t-il). Il lui a donné une semaine de congé et elle doit faire une prise de sang car... elle a trop de tension (décidément, le cœur n'est pas notre point fort).
Je passe donc la soirée avec Emily (qui a dit : "Pour ne pas changer" ?). Elle a plus le moral aujourd'hui que ce week-end. Je repense à ma théorie sur le travail, même si ce n'est sans doute pas ça qui joue dans son cas : lorsqu'on reprend le boulot, après un week-end à "faire ce que l'on veut", on est forcément plus en forme car on voit plein de monde et on a la possibilité de s'immerger dans autre chose, dans la routine du travail...
À la fin de la soirée, on s'amuse à créer un jeu de Pac-Man avec des morceaux de cartons pour symboliser les gommes, deux parties de sous-bock pour faire Pac-Man et une feuille de papier déchirée pour faire le fantôme. Emily s'occupera également du "Game over", sur un petit rectangle de papier. On imagine la gueule des serveurs. Vont-ils aimer notre création ? Ou vont-ils soupirer en voyant à nouveau tous ces petits morceaux de carton ? En tout cas, on a gardé une trace photographique du montage, au cas où...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.