jeudi 11 août 2011

Noctambulisme

Dans le genre foireux : aujourd'hui, je me suis levé à... 2 heures de l'après-midi, à 13h57 pour être précis. Ni ma mère, ni ma fille n'ont ressenti le besoin de me réveiller avant cette heure pour le moins tardive. Je me serais rendormi sans le moindre problème en quelques secondes si je n'avais pas eu la (très) bonne idée de consulter l'heure. Aujourd'hui, comble de malchance, je devais accueillir Léandra en début d'après-midi dans "ma région" pour me rendre avec elle et Gaëlle au Lac de Bambois. Léandra a essayé de me téléphoner à deux reprises, mais pour une fois, mon téléphone était sur silencieux. Résultat : trop tard pour tout ça (Léandra habite à Bruxelles, soit à 1h30 de train environ de chez mes parents) et le projet tombe à l'eau.

La question du sommeil est une question primordiale pour moi comme pour beaucoup de personnes de mon entourage. Personnellement, mon principal "problème" réside dans le noctambulisme : j'adore la nuit et je déteste aller dormir avant minuit. Après minuit, je postpose constamment l'heure de m'endormir, non pas que je ne n'en suis pas capable, mais simplement que je n'en ai pas envie. J'attends donc toujours le moment où je ne peux plus rien faire/regarder/lire à cause d'une trop grande fatigue. Une fois que je dors, par contre, je ne rencontre pas le moindre problème pour être dans cet état très longtemps... J'ai exactement le même sommeil que mon père : endormissement en une minute, voire en quelques secondes, "quelques" ronflements nocturnes (hem) et prolongation du sommeil comme j'en ai envie, jusqu'à pas d'heure, que je me réveille en pleine nuit ou pas. Cette nuit, je ne pense pas m'être réveillé une seule fois (difficile à savoir, cela dit) et j'ai fait un tour d'horloge. Je suppose que j'en avais besoin ? 

* * *

Ma fille a joué une grande partie de la journée avec son petit-cousin Roberto. Il a deux ans en moins qu'elle mais fait la même taille. Roberto s'en contrefiche de perdre ou de ne pas respecter les règles établies. Gaëlle, par contre, est hyper-légaliste, très à cheval sur le règlement et pique des crises quand on ne respecte pas ce dernier ("J'avais 4 points et lui zéro, il n'a pas à changer les points !"). Je me demande à qui elle ressemble... Elle est aussi très mauvaise perdante aux jeux de société, mais elle se soigne. Sans être méchant, je me fais un honneur de jouer avec elle de la même manière que quand je joue avec un adulte. Elle perd pour le moment, mais au moins elle apprend.

Ma mère est fâchée/stressée en permanence. Quand je laisse ma fille s'occuper toute seule, mère n'est pas contente ; quand je joue avec ma fille, elle n'est pas contente non plus. Elle me dit que je ne m'occupe de Gaëlle que quand j'aime l'occupation (du genre : jouer à des jeux de société). C'est vrai. J'aime quand il y a un apprentissage. Je m'emmerde, sinon. J'ai du mal avec le fait de pousser une balançoire (ce qui est un peu con, j'en conviens) ; par contre, j'adore lui apprendre à aller en vélo ou à calculer. Ma bobonne (ma grand-mère) tient souvent avec moi quand il est question de l'éducation de ma fille (je me sens moins seul).

Durant la journée, Bridget, l'épouse de mon cousin, a failli être tuée. Travaillant à couper du bois en contrebas de leur nouvelle maison en construction (celle que mon cousin est en train de bâtir en annexe de la maison familiale), elle a reçu en pleine tête deux pierres qui servaient à soutenir une bâche, cinq mètres plus haut. Elle a une énorme bosse à l'arrière du crâne et un gros trou rempli de sang sur le dessus. La première des deux pierres devait peser plus de deux kilogrammes. Quand j'ai vu ce gros caillou constitué de protubérances vachement pointues, je me suis dit qu'elle a dû somme toute avoir beaucoup de chance. Elle refuse de passer un scanner pour le moment. 

Fin de soirée, il commence à pleuvoir. Tout le monde rentre s'abriter, sauf Tino, mon tonton italien, et moi. On bavarde sous les parasols convertis pour l'occasion en parapluies. C'est curieux : Tino est du genre énervant avec toute ma famille (ses deux fils, sa femme...) : gesticulant, excité, donneur de leçons... Sauf avec moi : à deux, la discussion est toute calme. Je n'ai jamais réussi à comprendre pourquoi. 

Quand je rentre chez moi, ça sent l'herbe mouillée et j'adore ça.

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