Hasard du calendrier. — Pendant qu'en France, les électeurs doivent (ou plutôt peuvent) choisir entre l'extrême droite, la droite dure, la droite molle et la gauche, de mon côté, je fête (c'est un grand mot) le premier anniversaire de ce journal en ligne.
Mais je triche un peu... S'il est vrai que je traite de ma petite vie à la con à raison d'un article par jour depuis un an, à quelques très rares exceptions près, la nuance est de mise. Car ce n'est qu'à partir de la mi-juillet 2011, lors de mes vacances à Stavelot, en compagnie de ce qu'on appelait alors la "dream team", que le présent journal a pris la forme d'un blog à part entière. Vers le 20 juillet 2012, je pourrai donc vraiment affirmer que j'ai atteint un premier objectif : celui d'avoir écrit, et ce pendant une année complète, un "vrai" article pour chaque jour de l'année écoulée. — Objectif totalement ridicule, j'en conviens.
Au début, il s'agissait d'un journal en ligne "secret" (plus d'informations ICI), qui ne contenait que quelques descriptions sommaires de ma journée. En date du 22 avril 2011, on peut donc lire ici-même le texte fondateur de cet immense patchwork sans queue ni tête, un paragraphe ridiculement inintéressant et on ne peut plus laconique :
Retour de Christelle
Christelle arrive de Lyon en voiture en fin d'après-midi. Je suis content. On passe la soirée au bowling avec FBsr, Alineke, Tom, Ophely et son amie Carmela, puis on va manger à La Fleur en papier doré.
En ces temps lointains, l'objectif était simple : me permettre d'avoir un très bref aperçu de ce que je faisais de mes journées. Le fait qu'il débute avec le retour (très temporaire) à Bruxelles de Christelle (la seule personne ici à garder son vrai prénom, avec Gaëlle et Maïté) n'est pas un hasard : somme toute, sa venue était pour moi un événement marquant et heureux, et l'utiliser comme la pierre angulaire de ce journal n'a donc rien d'étonnant. Depuis lors, je n'ai presque plus (voire plus du tout) de nouvelles d'elle.
Par la suite, c'est devenu beaucoup plus compliqué : je me suis mis à écrire de plus en plus et j'ai fini par considérer tout ce projet comme une sorte d'atelier d'écriture très personnel, un peu à l'instar de Lewis Trondheim qui, pour apprendre à dessiner, s'est fixé la réalisation d'une BD de 500 pages, le mythique Lapinot et les Carottes de Patagonie... — Sur 500 pages, Trondheim s'est vachement amélioré. De mon côté, je ne peux hélas, et en toute honnêteté, en dire autant : je compare mes textes d'aujourd'hui avec ceux d'il y a dix mois et je trouve que j'écris toujours de la même manière, sans le moindre effet de style (à l'université, mon ami Hamilton II disait que j'écrivais de manière "mathématique", mais ça ne veut pas dire grand chose) et avec beaucoup de fadeur.
Tableau d'ensemble. — Je voulais, pour mieux comprendre le sens de tout ceci, réaliser, en ce jour d'anniversaire, un tableau d'ensemble — un "tableau synoptique" comme dirait l'autre (dont je dois taire le nom dès demain)... Un tel tableau m'aurait peut-être permis de mieux comprendre le sens de ce blog. Mais je n'ai tout compte fait ni le temps, ni l'envie de me consacrer à cette tâche aujourd'hui soir. Le résultat de la bête noire à l'élection présidentielle française, la fatigue mais aussi la morosité qui m'assaille en ce début de nuit y sont pour quelque chose, sans aucun doute...
Tableau d'ensemble. — Je voulais, pour mieux comprendre le sens de tout ceci, réaliser, en ce jour d'anniversaire, un tableau d'ensemble — un "tableau synoptique" comme dirait l'autre (dont je dois taire le nom dès demain)... Un tel tableau m'aurait peut-être permis de mieux comprendre le sens de ce blog. Mais je n'ai tout compte fait ni le temps, ni l'envie de me consacrer à cette tâche aujourd'hui soir. Le résultat de la bête noire à l'élection présidentielle française, la fatigue mais aussi la morosité qui m'assaille en ce début de nuit y sont pour quelque chose, sans aucun doute...
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