« I'll find you and I'll kill you. » — Ce mardi, une vidéo postée par Lodewijk As Himslf m'a rappelé l'existence de Chad VanGaalen, fantastique songwriter canadien (encore un !) à la voix aiguë et aux clips faits maison. L'album Soft Airplane m'avait marqué à l'époque de sa sortie (2008), de même que la vidéo de la chanson « Molten Light », rappelant l'ordalie médiévale et tournant autour des thèmes du meurtre, de la culpabilité, de la prophétie et de la vengeance — rien que ça !
Et puis, j'avais oublié de l'écouter (difficile de tout suivre)... Mais VanGaalen continue de créer des microcosmes musicaux et artistiques très particuliers (sous acide ?), sur plein de thèmes différents, notamment de science-fiction (voir et écouter « Peace On The Rise » ci-dessous, ou bien encore « Clinically Dead », sur l'album Infiniheart (2005), chanson qui commence comme ceci : « Clinically he was dead but the motor inside his head was still working. So they plugged him into a machine and let his brain dream... » — On en revient à la discussion d'hier sur les BCI !).
Beach Boys du futur. — Dans les pages de tête du RifRaf de ce mois-ci, parmi une petite dizaine d'autres, les Écossais du groupe Django Django... Intrigué par la description qui en est faite, je passe à l'écoute et découvre avec beaucoup de bonheur leur premier album, un condensé de bonne humeur pop, de psychédélisme, de chœurs à la Beach Boys et de musique électronique. Tout cela se tient merveilleusement bien et on n'a pas le temps de s'emmerder. Ci-dessous, en guise d'exemples, « Hail Bop », un air tellement primesautier qu'il pourrait presque arriver à me faire danser (j'ai dit « presque »), « Life's A Beach » qui m'a mis de très bonne humeur au boulot dès le début de la semaine et « Skies Over Cairo », le morceau d'influence orientale tellement curieux et puissant que t'y crois pas (en plein milieu, une petite mélodie qui me donne l'impression d'écouter une bonne vieille musique informatique, en vogue à l'époque des cartes AdLib !)...
« The Prize ». — Ce nouveau single de Gravenhurst (The Ghost in Daylight, avril 2012) commence très gentiment, presque mielleusement, à la manière d'un slow. À la première écoute, rien — absolument rien — ne permet de se douter que cette chanson se terminera dans un déluge flamboyant de riffs démentiels, d'envolées de violons et de rythmes à couper le souffle. Seuls les quelques chœurs du début laissent penser que...
(Et je me rends compte que j'ai toujours autant de mal à mettre en mots une chanson que j'aime. — Une musique s'écoute, elle ne se décrit pas.)
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