Rêve de boucherie. — Encore un rêve ! Je marche dans une rue et passe devant la vitrine d'une boucherie. À l'intérieur, je reconnais Alan Wiers, un ancien collègue de l'époque où je travaillais du côté de La Louvière. Il est habillé en boucher et est en train de servir une cliente. Je rentre dans le magasin et lui lance, enthousiaste : « Bien le bonjour, Monsieur Wiers ! », mais il ne semble pas me reconnaître. Je lui demande ce qu'il fait là et pourquoi il a changé de boulot. Il chuchote la réponse d'une voix désemparée, à la limite de l'inaudible. Je finis par comprendre qu'il a des problèmes financiers et qu'il a été obligé de prendre un second job en soirée, pour joindre les deux bouts. Il est totalement abattu et j'essaie d'en comprendre la raison. Sa voix est tellement faible que je n'arrive pas à entendre son discours. Cependant, la cause de son extrême mal-être m'apparaît très clairement : son fils vient de mourir.
Le plus beau « lalala » de l'Univers connu. — Comment ai-je pu louper cette minute épique au cours de mes premières écoutes de Django Django, album dont j'ai réalisé la très courte chronique ce jeudi ? Vers la fin du morceau « Firewater », aux alentours de 3 minutes et 25 secondes, le chanteur et ses acolytes se mettent à entonner un « lalala » enthousiaste, tout en harmonies, déconcertant de pureté et de profondeur. Ce n'est pas tous les jours que je peux passer en boucle durant une bonne partie de la nuit un « lalala » de cette qualité...
Le plus beau « lalala » de l'Univers connu. — Comment ai-je pu louper cette minute épique au cours de mes premières écoutes de Django Django, album dont j'ai réalisé la très courte chronique ce jeudi ? Vers la fin du morceau « Firewater », aux alentours de 3 minutes et 25 secondes, le chanteur et ses acolytes se mettent à entonner un « lalala » enthousiaste, tout en harmonies, déconcertant de pureté et de profondeur. Ce n'est pas tous les jours que je peux passer en boucle durant une bonne partie de la nuit un « lalala » de cette qualité...
Je suis un gros puant. — Je demande à deux jeunes femmes si la table d'à côté est libre. Elles me regardent avec de grands yeux avant de me sortir un « Oui, oui... » déconcerté et condescendant. Ensuite, l'une d'elles me regarde longuement et chuchote deux-trois mots à sa copine. Quelques secondes plus tard, elles reculent d'une place pour s'éloigner de moi. — Sympathique rencontre !
Orage en préparation. — Cinq heures du soir : un orage se prépare ! Je le sens jusque dans le petit courant d'air qui me frôle la tempe à chaque fois qu'un client ouvre la porte vitrée à simple battant... Je le vois également aux arbres du Parvis, dont les feuilles frétillent à l'unisson, ainsi qu'à l'assombrissement généralisé. J'en viens à espérer que la pluie tombe dru, que le tonnerre gronde et que le vent souffle en rafale ! (Une panne d'électricité dans le café serait formidable, aussi.)
Espace de liberté. — Je me dis que le présent journal constitue le seul espace d'expression libre en ma possession. Je fais tout tout seul, comme j'en ai envie, je ne suis dirigé par personne et je ne reçois l'avis d'aucun correcteur... — D'accord, mais est-ce vraiment un espace de liberté complet ? Non. N'y a-t-il aucune autocensure ? Bien sûr que si, mais personne, absolument personne, ne viendra jamais me dire : « Tu dois corriger ceci ! » ou « Je t'interdis d'écrire cela ! » — Là encore, c'est entièrement faux.
Non, Léandra ne viendra pas ce soir... — Léandra, Jonas et moi devions nous rendre en fin d'après-midi à une exposition de photographies organisée par le collectif Cyklope dans le cadre du Parcours d'artistes de Saint-Gilles, puis faire découvrir le quartier du Cimetière d'Ixelles (et notamment l'Atelier) à Jonas... Las ! Ce dernier, malade, n'est pas en mesure de sortir aujourd'hui et Léandra restera donc à son chevet. Exit donc l'exposition, le Cimetière d'Ixelles et ses bières trappistes.
Orage. — 18h30 : gagné ! L'ambiance est sombre, les éclairs illuminent le ciel... Par contre, pour la pluie drue et la coupure de courant, on reviendra... (Wait and see !)
Musique vespérale. — Si je devais choisir, parmi des milliers d'autres, un album pour évoquer les ambiances post-orageuses des soirs de printemps ou d'été, ce serait And then nothing turned itself inside-out de Yo La Tengo (2000). La pochette à elle seule, reprenant un fragment de photographie du génial Gregory Crewdson, est terriblement évocatrice quant au contenu du disque. Et c'est à peine si, à l'écoute de « Everyday », la chanson d'ouverture, je n'entends pas le grésillement des grillons ni ne sens l'odeur de chaleur humide se dégageant du tarmac...
Orage en préparation. — Cinq heures du soir : un orage se prépare ! Je le sens jusque dans le petit courant d'air qui me frôle la tempe à chaque fois qu'un client ouvre la porte vitrée à simple battant... Je le vois également aux arbres du Parvis, dont les feuilles frétillent à l'unisson, ainsi qu'à l'assombrissement généralisé. J'en viens à espérer que la pluie tombe dru, que le tonnerre gronde et que le vent souffle en rafale ! (Une panne d'électricité dans le café serait formidable, aussi.)
Espace de liberté. — Je me dis que le présent journal constitue le seul espace d'expression libre en ma possession. Je fais tout tout seul, comme j'en ai envie, je ne suis dirigé par personne et je ne reçois l'avis d'aucun correcteur... — D'accord, mais est-ce vraiment un espace de liberté complet ? Non. N'y a-t-il aucune autocensure ? Bien sûr que si, mais personne, absolument personne, ne viendra jamais me dire : « Tu dois corriger ceci ! » ou « Je t'interdis d'écrire cela ! » — Là encore, c'est entièrement faux.
Non, Léandra ne viendra pas ce soir... — Léandra, Jonas et moi devions nous rendre en fin d'après-midi à une exposition de photographies organisée par le collectif Cyklope dans le cadre du Parcours d'artistes de Saint-Gilles, puis faire découvrir le quartier du Cimetière d'Ixelles (et notamment l'Atelier) à Jonas... Las ! Ce dernier, malade, n'est pas en mesure de sortir aujourd'hui et Léandra restera donc à son chevet. Exit donc l'exposition, le Cimetière d'Ixelles et ses bières trappistes.
Orage. — 18h30 : gagné ! L'ambiance est sombre, les éclairs illuminent le ciel... Par contre, pour la pluie drue et la coupure de courant, on reviendra... (Wait and see !)
Musique vespérale. — Si je devais choisir, parmi des milliers d'autres, un album pour évoquer les ambiances post-orageuses des soirs de printemps ou d'été, ce serait And then nothing turned itself inside-out de Yo La Tengo (2000). La pochette à elle seule, reprenant un fragment de photographie du génial Gregory Crewdson, est terriblement évocatrice quant au contenu du disque. Et c'est à peine si, à l'écoute de « Everyday », la chanson d'ouverture, je n'entends pas le grésillement des grillons ni ne sens l'odeur de chaleur humide se dégageant du tarmac...
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