Walter
vient d'arriver mais parle déjà de repartir. Hier soir, il a lu,
dit-il, un message d'un de ses potes qui vit actuellement en Angleterre
et qui lui propose de passer lui faire un petit coucou.
Le
matin, tous les autres vont faire un tour à Malmedy, mais je n'y vais
pas : je me promène dans Stavelot à la recherche d'une location de vélos.
Quand je finis par la trouver, je me retrouve devant une porte close,
Fête nationale oblige. Pas grave, j'y retournerai demain. L'équipée malmédienne me ramène un plateau de jeu "Warcraft" acheté dans une brocante. Léandra ne va pas bien : il faut qu'elle parle absolument à Jonas. C'est vital pour elle. Elle finira par avoir le gaillard au téléphone, tout ça pour l'entendre dire qu'il ne reviendra pas sur sa décision. Léandra est effondrée et au bord des larmes. Que faire ?
Je passe mon début d'après-midi à préparer un stoemp (ou plutôt une sorte de potée ardennaise ; par chez moi, crévindjou, on dirait plutôt une "joute" mais bref), avec l'aide d'Emily.
Je passe mon début d'après-midi à préparer un stoemp (ou plutôt une sorte de potée ardennaise ; par chez moi, crévindjou, on dirait plutôt une "joute" mais bref), avec l'aide d'Emily.
En fin d'après-midi,
nous nous rendons de nouveau à Coo pour, cette fois, profiter en triple
vitesse des attractions du parc Plopsa (le parc des lutins flamands pervers).
Nous commençons par un parcours en petit train d'un parc à gibier : les animaux observables sont un peu
nuls (quelques beaux cerfs, quelques dingos, un marcassin psychotique...) mais le paysage
vallonné et la vue sur le bassin inférieur du barrage de Coo valent à eux seuls le
voyage. De nouveau, ça me rappelle plein de souvenirs d'enfance : petit, j'ai visité cette centrale hydroélectrique parmi tant d'autres (Eupen, La Gileppe...) avec mes parents. Papa et maman m'ont emmené quand j'étais petit visiter la plupart des barrages, la plupart des grottes et la plupart des châteaux de Wallonie et du Luxembourg (ah, Vianden, ah Esch-sur-Sûre !). Par la suite, on teste les deux petites "montagnes russes" sympathiques, le
"Splash" et enfin le "Mega Mindy Flyer", qui donne une belle vue sur les environs. Je hais l'univers de Plopsa, je hais ces nains pervers, je hais cette fantasmagorie flamoutche, je hais la petite musique ridicule qu'on entend partout dans le parc, je hais toutes ces choses, de toutes mes forces. Ces couillons de Flamands ont dénaturé le parc d'attraction de mon enfance. Mais, tout cela excepté, je m'amuse bien quand même.
De retour à Stavelot, nous allons boire un(des) verre(s) dans les brasseries de l'avenue Ferdinand Nicolay. Walter et moi buvons beaucoup. Je suppose que chacun de nous deux profite de "l'alcoolisme de l'autre" pour boire sans complexe. Walter se considère comme fondamentalement matérialiste en tout, y compris en amour. Léandra lance la grande question du jour : "comment font les gens pour être aussi peu affectés par leur vie sentimentale ?". Walter monopolise la discussion en donnant son avis sur la question. Il est comique Walter, car on sait ce qu'il va dire avant d'ouvrir la bouche : il nous ressort son discours de statisticien. Emily dit que pour elle, c'est presque une question de survie. Une protection, un bouclier, quoi. Je la comprends très bien. Comme dirait Léandra, elle est très touchante dans ces moments-là... Pour ma part, je ne dis pas grand chose parce que je n'ai pas grand chose à dire. Je me dis que si j'étais plus affecté que je ne le suis par ma vie sentimentale (ou plutôt par mon absence de vie sentimentale), je me serais sans doute déjà pendu. Quand j'étais adolescent, je n'étais pas vraiment affecté par mes amours ratées. Maintenant, c'est un peu moins le cas.
Le soir, nous jouons à un jeu du nom de Privacy : une variante du jeu de la vérité dont le but est de choisir une question d'ordre privé (du genre : "j'ai déjà pratiqué le kamasutra") ; chaque joueur répond anonymement et estime le nombre de joueurs qui ont répondu positivement. Certaines réponses sont surprenantes, comme "Le bonheur des gens m'énerve parfois" (5 réponses positives sur 5) ou "Je me suis déjà réjouis du malheur de quelqu'un" (4 réponses positives). À la question : "J'ai eu moins de quatre partenaires sexuels", je suis dans l'obligation de répondre par la positive. Un aspect génial de la soirée : la connaissance que Léandra a de moi, et réciproquement. Il est a priori très rare qu'elle se trompe sur ce que je vais répondre. Idem pour moi (je suis fier : j'ai réussi totalement intuitivement à deviner le nombre de partenaires qu'elle a eus dans sa vie, haha !).
Tout le monde est fatigué et tout le monde va se coucher par intervalle. À la fin de la soirée, il ne reste plus qu'Andrew et moi. On discute jusqu'à 3 heures du matin passées. La discussion est intéressante, comme souvent quand on parle seulement tous les deux tard le soir.
De retour à Stavelot, nous allons boire un(des) verre(s) dans les brasseries de l'avenue Ferdinand Nicolay. Walter et moi buvons beaucoup. Je suppose que chacun de nous deux profite de "l'alcoolisme de l'autre" pour boire sans complexe. Walter se considère comme fondamentalement matérialiste en tout, y compris en amour. Léandra lance la grande question du jour : "comment font les gens pour être aussi peu affectés par leur vie sentimentale ?". Walter monopolise la discussion en donnant son avis sur la question. Il est comique Walter, car on sait ce qu'il va dire avant d'ouvrir la bouche : il nous ressort son discours de statisticien. Emily dit que pour elle, c'est presque une question de survie. Une protection, un bouclier, quoi. Je la comprends très bien. Comme dirait Léandra, elle est très touchante dans ces moments-là... Pour ma part, je ne dis pas grand chose parce que je n'ai pas grand chose à dire. Je me dis que si j'étais plus affecté que je ne le suis par ma vie sentimentale (ou plutôt par mon absence de vie sentimentale), je me serais sans doute déjà pendu. Quand j'étais adolescent, je n'étais pas vraiment affecté par mes amours ratées. Maintenant, c'est un peu moins le cas.
Le soir, nous jouons à un jeu du nom de Privacy : une variante du jeu de la vérité dont le but est de choisir une question d'ordre privé (du genre : "j'ai déjà pratiqué le kamasutra") ; chaque joueur répond anonymement et estime le nombre de joueurs qui ont répondu positivement. Certaines réponses sont surprenantes, comme "Le bonheur des gens m'énerve parfois" (5 réponses positives sur 5) ou "Je me suis déjà réjouis du malheur de quelqu'un" (4 réponses positives). À la question : "J'ai eu moins de quatre partenaires sexuels", je suis dans l'obligation de répondre par la positive. Un aspect génial de la soirée : la connaissance que Léandra a de moi, et réciproquement. Il est a priori très rare qu'elle se trompe sur ce que je vais répondre. Idem pour moi (je suis fier : j'ai réussi totalement intuitivement à deviner le nombre de partenaires qu'elle a eus dans sa vie, haha !).
Tout le monde est fatigué et tout le monde va se coucher par intervalle. À la fin de la soirée, il ne reste plus qu'Andrew et moi. On discute jusqu'à 3 heures du matin passées. La discussion est intéressante, comme souvent quand on parle seulement tous les deux tard le soir.
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