vendredi 29 juillet 2011

La libération de Zapata

Aujourd'hui 29 juillet 2011, mon ami anarchiste Zapata a terminé son travail. Non pas pour un week-end, non pas pour une semaine, non pas pour un mois, mais pour un an ! Amy et lui partent bientôt faire "le tour du monde", en commençant par l'Amérique du Nord. 

Pour fêter sa "libération", Zapata propose sur Facebook de nous payer un verre du côté de la place Flagey "vers 15h-16h". Je me rends donc à ladite place aux environs de 15h30. J'avais oublié que c'était Zapata et que l'horaire indiqué sur Facebook était juste... une vague indication. J'essaie de l'appeler, je mange des frites, j'essaie de l'appeler... Pas de réponse. Je n'ai pas pensé à appeler Amy, comme cette dernière me le fera d'ailleurs remarquer plus tard dans la soirée. Du coup, sans nouvelle, je m'en vais faire un tour dans le Centre-ville (hors de question de patienter dans l'horrible Belga).

Après un coup de fil de Zapata, retour vers 18 heures au Murmure. Sont juste présents Amy, Zapata et un de ses collègues geek : le gars a notamment joué à WoW première version, le "WoW Vanilla", comme on dit dans le jargon. J'évoque avec lui Braid, Minecraft ainsi que la plate-forme de jeu Steam. Il ne semble pas connaître Dwarf Fortress. Yama nous rejoint pendant deux verres (dans Le monde inverti de Christopher Priest, les protagonistes comptent en kilomètres, moi je compte en verres). De temps en temps, la moitié de la tablée se casse pour aller fumer à l'extérieur (obligation liée à cette nouvelle loi débile sur l'interdiction de la cigarette dans les café). Je discute pas mal avec Amy. Je bois beaucoup d'Orval. Plus tard, Andrew et Walter nous rejoignent. 

On termine la soirée dans un restaurant de couscous à Flagey. Flippo nous rejoint. Le couscous royal n'est pas terrible : pas assez de couscous et pas assez de viande. En plus, la serveuse refuse de nous servir une carafe d'eau (je la cite, en résumant : "vous devez prendre la bouteille, j'en peux rien, c'est pas moi qui décide, c'est la loi du marché").

Zapata propose de boire un "dernier verre" chez lui et de manger des fourmis de Colombie. Je suis d'abord tenté par la proposition, puis, m'imaginant le trajet de retour à pied (long) ou en taxi (cher), je finis par décliner. De toute façon, à quoi cela sert-il de retarder à outrance l'inévitable retour chez soi ? (J'assume ma trentaine, c'est nouveau, tiens...) 

Lorsque je m'en vais, Zapata me fait deux doigts d'honneur et me lance : "Libération !" (dans le sens : "Fini le boulot !"). Je lui réponds affectueusement, le sourire aux lèvres, par un "connard" bien mérité. Il est libre, Zapata.

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