mardi 31 mai 2011

Slowdown

Définitivement malade. Peut-être est-ce un coup du concombre tueur ? Conclusion du docteur : une gastro-entérite mais peut-être même une appendicite. Mon ventre fait le même bruit que le "Slowdown", ce son d'origine inconnue de très basse fréquence en provenance de l'Océan pacifique... Ils sont intéressants, ces sons (il y a aussi le fameux "Bloop", "Julia" et, sur Terre, le "Hum"). Si Callys Régens était là, sans doute parlerait-il d'engins militaires  top-secrets hérités d'une quelconque technologie extraterrestre. 

Si les symptômes continuent, je dois retourner chez le médecin vendredi soir. Pfff... Je ne peux rien faire, même pas tenir debout très longtemps. Du coup, je (re)regarde The Wire. Cette série est géniale. Faudrait que j'en fasse un article un jour...

lundi 30 mai 2011

Qu'est-ce que l'honnêteté ? (2e partie)

Je lis des citations sur l'honnêteté et j'en trouve plein qui me correspondent mais qui critiquent ouvertement ma façon d'être, du genre : "La vie d'un honnête homme est quelque chose de très plat. Que lui reste-t-il, puisqu'il s'est retranché le désir de plaire ? Il aime sa femme, si l'on peut aimer une femme à qui l'on n'a pas à faire la cour" (Jules Renard). C'est moi tout craché (sauf que je n'ai pas de "femme" pour le moment) et ce n'est certes pas très flatteur. Autre extrait, des Fleurs du Mal cette fois-ci : "Maudit soit à jamais le rêveur inutile – Qui voulut le premier, dans sa stupidité, – S’éprenant d’un problème insoluble et stérile, – Aux choses de l’amour mêler l’honnêteté !". Baudelaire écrivait vachement bien mais je ne suis jamais d'accord avec lui. En fait, le vieux Lewis, lui, serait entièrement en phase avec ce genre de discours (faut encore que je lui téléphone, tiens : ce sera chose faire en début d'après-midi ; curieusement, il ne m'énerve pas, et il a vraiment l'air très seul) : il a eu plein de femmes dans sa vie, a feint ses sentiments à moult reprises et n'a été que très rarement honnête avec elles. Mais ça fonctionne donc mieux comme ça apparemment : feindre que l'on a devant soi un être d'ex-cep-tion, oui-Mademoiselle-vous-avez-un-joli-sourire, pour avoir ses "faveurs". 

Je lis également ce texte de Chamfort, qui me correspond beaucoup plus (mais est-ce que ça doit me rassurer ?) : "Une âme fière et honnête, qui a connu les passions fortes, les fuit, les craint, dédaigne la galanterie ; comme l'âme qui a senti l'amitié, dédaigne les liaisons communes et les petits intérêts". Ah ! Voilà qui résume presque à la lettre ce que je pense (oui, je parle de moi tout le temps, car je suis honnête et je suis donc très chiant). Dernière citation (elle est de Chomsky) : "Le monde ne récompense pas l'honnêteté et l'indépendance, il récompense l'obéissance et la servilité". 

Je réfléchis beaucoup à ça et je me dis que l'idée que je me fais de l'honnêteté doit être influencée à la fois par mon éducation (ma mère est d'une honnêteté sans faille : je ne l'ai jamais vue mentir une seule fois ; mon père est d'une franchise déconcertante) et par mes lectures. Une certaine branche de la science-fiction exalte en effet l'honnêteté foncière des individus et un certain idéal "chevaleresque" : il suffit de lire Dune pour s'en convaincre, roman dans lequel la famille du "héros" place la loyauté, la justice, l'honnêteté et l'amitié au-dessus de toute autre valeur ; et où les fremens, le peuple du désert, sont droits dans leurs principes jusqu'à donner leur vie pour un lointain idéal. J'ai aussi beaucoup d'estime pour des humanistes comme George Orwell ou Bertrand Russell, qui placent l'honnêteté intellectuelle très haut dans leur système de valeur. À méditer donc. 

Au boulot, justement, vu que je fais de l'archivage et que ça ne demande pas une concentration élevée, j'écoute ce colloque sur Orwell, Russell et Chomsky. Les discussions volent très haut, mais pourquoi Jean Bricmont, dans le public, doit-il toujours ramener sa fraise ? Il a l'air un peu confus. Peu importe. Je me dis que je visionnerai un jour les autres vidéos sur Leibniz, Wittgenstein, etc. sans être certain de pouvoir tout assimiler du premier coup... Amusant : dans une intervention, Russell est comparé à un chevalier (au sens moral/intellectuel) et les concepts de probité, d'honnêteté et, surtout, de vérité s'entremêlent souvent. Je me sens moins seul. 

Aujourd'hui, je ne bouge pas de chez moi et je ne bois pas d'alcool. Une pensée pour Léandra qui accueille sa nouvelle colocataire, Zahra, sous la supervision d'Andrew, et qui part à Rome demain (je pense aux autres, parfois, oui, oui...). Une pensée aussi pour Emily, qui doit se reposer chez elle. 

J'ai de plus en plus à dire chaque jour dans ce journal. Je crois que j'ai pris un rythme de croisière. Je suis totalement crevé. Je suis peut-être malade en fait. Les murs tournent et je tremble. C'est certain : je suis malade.

dimanche 29 mai 2011

Qu'est-ce que l'honnêteté ? (1ère partie)

Début de dimanche calme à (ré)écouter plein de musique. L'après-midi et la soirée se déroulent dans un rayon d'un kilomètre environ autour du Parvis de Saint-Gilles (vins sur la Place Van Meenen, pizza à la Place de Bethléem, dernier verre au Verschueren). Pour l'absence d'alcool ce week-end, on repassera. Pour le reste, la discussion de ce dimanche s'est cristallisée un moment sur Flippo, sur sa foncière honnêteté et sa franchise, concepts que je considère comme hautement importants : Flippo est un type en qui j'ai entièrement confiance (chose assez rare) et peu importe pour moi qu'il soit solitaire et rarement présent. C'est tout lui. Il fait ce qu'il veut. Léandra n'est pas de cet avis. Andrew n'est pas spécialement d'accord. Emily oui. Tout cela est en rapport avec la confiance, en fait : pour moi, l'honnêteté d'un individu est fondamentale dans la confiance que j'ai en lui. Léandra trouve que la générosité passe avant tout ça... On ne sera jamais d'accord. 

De retour chez moi, suite de la discussion (virtuelle) avec Andrew, toujours sur cette histoire d'honnêteté (mais sur plus que ça aussi). La discussion devient, pour reprendre les termes de ce dernier, "anthropologico-sociologico-philosophico-morale" : ça parle de Mauss, de marinières, de dons et de contre-dons, d'actes gratuits (ou pas), de Robespierre, d'Igor (qui est totalement blasé de la vie et de l'univers, c'est pour ça qu'il se pend au plafond comme Dracula) et de Ryan. Et pendant ce temps, sans raison, j'écoute en boucle "Brother Sport" d'Animal Collective.

samedi 28 mai 2011

Paranoïa dans le prémétro bruxellois

Matinée tranquille à la mer avec mes parents et ma fille, qui continue à adorer son hélicoptère. Après, ça se corse ! Je me fais traiter de kidnappeur d'enfant sur un quai de tram. La chose mérite une explication : une dame se retrouve coincée sur un quai de métro à la Gare du Midi (à Bruxelles) alors que sa petite fille est déjà à l'intérieur du tram où je me trouve. Panique de la mère et de la fille. Gentiment, avec d'autres personnes du tram, je me propose pour descendre avec la petite à l'arrêt suivant (Porte de Hal) pour attendre la maman qui finira bien par arriver. Une dame restée dans le tram sonne l'alarme, gueule et parle au chauffeur. Elle sort du tram et hurle en me pointant du doigt : "c'est un inconnu et il est avec une petite fille. Ce n'est pas sa fille. C'est peut-être un pédophile !". Impossible de la calmer. Les autres passagers du tram la prennent clairement pour une folle mais bon : je suis retourné. Je pensais sincèrement faire la chose la plus logique pour que la mère retrouve au plus vite son enfant. Putain de société paranoïaque à la con. 

Après, je fais très fort : j'arrive à voir en une seule soirée Léandra, Frédéric Jr et, plus tard, Hamilton II. Soit mes "trois meilleurs amis", on va dire. La prochaine fois, faudra qu'ils soient tous les trois là en même temps. Fred Jr me parle un peu de BD. Hamilton, plus tard, aussi ! On a encore plein de trucs à se dire, en fait. Emily est de retour de France.  Sa cousine est incinérée. C'est la vie. Le Jazz Marathon, pour ma part, ce n'était qu'une excuse pour faire un happy hour au Monk. Tssss... Retour en Noctis bourré (le Noctis, pas moi). Et c'est quoi cette cigarette  sortie de nulle part ? C'est pour faire le malin en attendant le bus ou quoi ?

vendredi 27 mai 2011

Ma vie dans les trains

L'après-midi, je prends le train Bruxelles-Namur pour récupérer ma fille, puis Namur-Bruxelles, puis Bruxelles-Blankenberge pour rejoindre mes parents (la galère, ces trajets). Ma fille adore l'hélicoptère miniature, c'est chouette ! Fin de soirée à (re)visionner The Wire sur mon lit de fortune.

jeudi 26 mai 2011

Les enlèvements d'enfants, c'est pas marrant

Matinée en camionnette avec une collègue bibliothécaire pour aller chercher des livres à la Réserve centrale du Réseau public de lecture de la Communauté française (le bâtiment se trouve à Lobbes, au milieu d'un jardin, dans une petite rue en cul-de-sac). Après-midi à porter des caisses, soirée à ne rien faire du tout. 

Je tombe encore sur ce putain de spam à la con concernant "des enlèvements d'enfants (pour prendre leurs organes) par des Roumains circulant dans un BMW noire". Ouais, ouais, c'est ça. C'est toujours aussi sidérant de voir comme les gens postent tout et n'importe quoi sur le Web, y compris le plus gros des hoax. Je m'endors à une heure totalement indécente (avant minuit !). J'aurais pu rejoindre Andrew et Poulain Perspicace mais non. Lewis n'arrête pas de me téléphoner et ça m'énerve (je me sens coincé).

mercredi 25 mai 2011

Histoire de péréquation

Matinée calme à trier des bouquins et des brochures en provenance d'un fonds d'archives sur lequel je travaille actuellement, le fonds de l'Association charbonnière de la Province de Liège (fonds très intéressant et très riche). La plupart des livres traités ce matin parlent de la CECA et de la politique énergétique de l'Europe dans les années 1960-1970, y compris du nucléaire, qui n'était pas encore le mastodonte qu'il est devenu aujourd'hui. Y a des titres qui donnent envie d'en savoir plus sur la vie et le monde, comme le très beau : "Rapport sur l'action de la Haute Autorité dans le domaine du contrôle de l'origine de la ferraille prise en péréquation par la Caisse de péréquation des ferrailles importées (C.P.F.I.) (Annexe spéciale au neuvième rapport général)" [sic]. Oufti ! 

Ce soir, j'ai revu Fany et Lytle. Plus tard nous avons été rejoints par la sympathique Clara. On a mangé dans un café/restaurant portugais près de l'arrêt de tram Germoir. Comme plat : de la "franceschina" (suis pas certain de l'orthographe). C'est très bon, un peu comme de la poutine ! J'ai payé le resto à Fany pour son anniversaire (en retard). Lytle m'a également rapporté mon hélicoptère miniature (son père gère un JouéClub en France), réplique au 1/80e de l'Eurocopter 155 de EADS. Il tourne, il monte, il descend, il avance... C'est magique !  Je me demande si Gaëlle appréciera. On est réellement arrivé à l'ère de la technologie de précision miniature en plastique très bon marché. Nous sommes partis vers 23h : l'infatigable Fany allait danser un tango (!), Clara l'a suivie et Lytle s'est précipité vers le tram.

mardi 24 mai 2011

Le remède miracle du Dr Oetker

En fait, ce journal, qui reprend tous les points marquants de mes journées, c'est vraiment de l'exhibitionnisme, non ? C'est sans doute pour ça que Léandra adore le concept : ça lui permet de savoir ce que pense/fait son "meyeurami" presque en direct, sans avoir à lui demander. Faut pas que j'en dise trop ici, sinon, je n'aurai plus rien à lui dire ce soir.  

Le soir, justement, on mange des petits toasts en apéro et des pizzas allemandes en plat principal. Léandra est un peu malade et n'a pas pu faire à manger. Ce n'est pas grave, je m'en fous. Ce n'est pas ça l'important. Je bois un peu d'alcool à cette soirée. Tssss. Pas grave non plus. Léandra se pose beaucoup de question par rapport à Jonas. Et de mon côté je me pose beaucoup de questions par rapport à... plein de sujets. Je pense que la discussion était, comme d'habitude avec Léandra, bien équilibrée au niveau du temps de parole (non, pourtant, ce n'était pas un débat politique). Retour chez moi vers minuit et, forcément, je ne dors pas tout de suite.

lundi 23 mai 2011

La Belle au bois dormant

J'ai décidé de ne pas aller au badminton ce soir : Emily est repartie en France pour la semaine et je n'ai vraiment pas envie d'entendre Lewis me déblatérer ses sentences prétentieuses. Je me dis qu'un jour, je vais changer de club ou tout simplement arrêter ce sport (j'ai envie de faire de l'Ultimate, sans raison). 

Dans le train, entre deux sommeils, j'ai un peu repensé à cette histoire de Charles-Henri et d'Annabelle. Je me suis dit (entre autres) que pour créer une relation d'intimité avec quelqu'un, il faut s'isoler avec la personne (c'est la logique même : même moi, je sais cela). De la même manière, la meilleure façon de casser cette relation, c'est d'empêcher l'isolement, par exemple en proposant constamment de ramener en voiture ou en s'installant toujours à côté. Il est très fort, Charles-Henri (gros soupir). J'avais raison depuis le début, même si Léandra me disait : "mais non, mais non" (même Léandra se trompe parfois). Par ailleurs, j'ai appris hier que le même Charles-Henri a organisé en toute conscience une contre-soirée à celle de Fany. Tsss... Arrivé en gare de Liège, je me dis que j'ai vraiment raison de n'accorder ma confiance (absolue du moins) qu'au compte-gouttes.  

J'ai croisé sur le quai des bus à Liège ce matin une copine navetteuse, Amely, qui travaille presque au même endroit que moi. Elle tousse. "C'est parce que j'ai arrêté de fumer depuis une semaine", me dit-elle. Je réponds : "Logique. Moi, j'ai arrêté de boire et depuis, j'ai des problèmes d'estomac". Conclusion malsaine : l'alcool et le tabac, c'est bon pour la santé. Ayant fait tomber mon ancien baladeur MP3 dans les toilettes ce week-end (on ne se refait pas) et l'ayant vu agoniser sur une table et pousser d'horribles petits "brrrz tic brrr" déchirants, et ne pouvant pas rester plus de quatre heures sans musique dans les oreilles, je me suis décidé à acheter un Philips GoGear Ariaz de 4 Go (j'ai failli prendre un Archos pour aller en même temps sur le Web, mais ça aurait servi à quoi, si ce n'est à copier mes amis qui ne peuvent s'empêcher de m'énerver en regardant Facebook sur leur smart phone toutes les cinq minutes ?).  

Ce soir, je ne fais rien (ou presque). Chose rare et précieuse. J'écoute Great Lake Swimmers : le clip fait un peu cucul-la-praline, mais je pense que c'est un peu (voire totalement) fait exprès. C'est très beau mais le type fait penser un peu à Richard, l'ancien compagnon de Léandra, dessinateur de BD de son état. Ah, oui : pas un seul verre d'alcool aujourd'hui.

dimanche 22 mai 2011

Contrevent

Mes parents se lèvent à 6 heures. Six heures ! Un dimanche ! À la mer ! Ils sont fous ! Je vais dormir dans la chambre de ma fille pour quelques heures. En fin de matinée, je vais faire un tour seul sur les dunes. Je fais un peu de course à pied à contre-vent le long de la mer. C'est fatigant mais ça fait un bien fou ! Ma tante et mon cousin sont arrivés pour "reprendre" ma grand-mère. Le midi, on va manger au restaurant de l'hôtel, où un chanteur flamand chante des chansons ringardes en pianotant sur un synthétiseur pourri. On dirait Helmut Lotti mais en pire. Frédéric Jr serait content ! Une sorte de vieux garçon danse de manière maniérée sur la piste. On dirait Pascal Sevran, dans ses gestes. Ce que j'aurai retenu de ce week-end, c'est que ma mère est de plus en plus stressée et mon père de plus en plus dogmatique. Sinon, c'était chouette, hein... 

La fin de la soirée se passe à la Maison du Peuple avec Andrew et Emily, dont la cousine vient de décéder (elle s'en va demain en TGV première classe, faute de place en seconde). Léandra n'est pas là, elle est avec Jonas. Puis on va manger à La Porteuse d'Eau (je ne mange pas). On a vraiment l'impression que le serveur ne nous aime pas. Ce n'est peut-être qu'une impression (ou pas). Une grande bouteille de Saison Dupont à deux et un Orval chez moi avant de dormir. Au total : un litre d'alcool seulement en une semaine. Tout est sous contrôle. Je suis fier de moi.

samedi 21 mai 2011

Course en chaise roulante

Malade cette nuit (une crise de foie, je pense : le comble quand on sait que justement, je ne bois plus !). Je vais rester à la mer et bouder la soirée anniversaire de Fany. Après-midi à la plage avec Gaëlle et mon père. Bowling le soir. Je gagne les trois parties contre ma mère. Ma grand-mère (85 ans en août) est vraiment vieille, désormais. Elle est en chaise roulante. Je la pousse toute la journée et je fais la course, parfois. Lytle me téléphone de France pour me vendre un hélicoptère. Je l'aurai mercredi 25 ! Sinon, c'est dingue : j'ai toujours des nausées. Du coup, je prends 1 (un seul) Orval avant d'aller dormir pour... mieux digérer. Et ça fonctionne ! (Est-ce psychologique ?)

vendredi 20 mai 2011

Blankenberge

En congé. Je termine cet article débile sur mes envies d'absolus. Direction Blankenberge en fin d'après-midi pour retrouver ma fille, mes parents et ma grand-mère. Vinge me téléphone pour me dire qu'il a terminé premier dans un test du Selor. Je n'en ai rien à battre. Ma mère est dès le début du séjour très stressée. Il faut qu'elle ait toujours tout sous contrôle et la moindre contrariété l'énerve. À qui est-ce que je ressemble ? Il fait beau, on se promène sur la digue. La mer me fait toujours autant d'effet (rapport assez flagrant avec l'article que je viens de terminer sur l'infini). On dépense du fric dans un Luna Park. Cinquième jour sans alcool.

jeudi 19 mai 2011

Darjeeling

De plus en plus de mal à me lever le matin, c'est horrible. Je ne suis pas vraiment là aujourd'hui. À la gare et dans le train, les autres navetteurs sont des ombres, des fantômes. Badminton le soir, où je suis curieusement en forme. C'est aussi le quatrième jour sans une goutte d'alcool (oui, j'en ai un peu marre de citer la formule complète : ça va faire venir des chimistes sur la page). Je teste les joies simples de la vie, comme boire un Darjeeling (ça ne vaut pas un bon café). Il y avait Léandra, Emily, Andrew et Walter ce soir au Verschueren. Walter était présent au début, puis plus du tout. Il tirait la gueule et jouait tout seul à son stupide jeu de billes, comme d'habitude en fait.

mercredi 18 mai 2011

Day is done

Matinée passée à classer et à nettoyer un pan ridiculement minuscule d'un énorme fonds d'archives. Une goutte d'éthanol dans l'océan des kilomètres linéaires. Archiviste est un métier monastique. Après-midi sans histoire. Idée d'article sur l'infini. Vu Flippo dans le train de retour. Seconde partie de soirée passée avec Emily.  

Troisième jour sans CH3CH2OH : j'ai bu un Mojito sans alcool (un gazon qu'ils appellent ça), un jus de tomates et un Coca cola. J'ai bouffé cinq pailles en deux heures. Là, je réécoute Nick Drake (quelle émotion et quelle tristesse dans sa voix !). Je suis dans une phase où je remets en cause plein d'habitudes acquises durant ces trois dernières années. C'est cool (ou pas).

mardi 17 mai 2011

L'objectivation à outrance

Discussion avec ma collègue de bureau Wynka sur le rationnel et l'irrationnel, sur ce qu'elle appelle "l'objectivation à outrance" et aussi (rien à voir) sur Michel Foucault. Mon boulot n'est pas si ennuyant que ça tout compte fait. 

Le soir, juste un peu avant que je monte sur un terrain de badminton, Lewis me téléphone pour me parler entre autres de l'affaire DSK. Il tient vraiment des propos de gros connard machiste. Il dit que DSK est un priape qui n'aurait pas pu s'empêcher et que son seul problème a été de se trouver aux États-Unis quand il "s'est lâché" : "Tu sais, Hamilton, les Américains sont très puritains. En Italie, ça n'aurait posé aucun problème". Je m'engueule presque avec lui : je lui dis qu'un viol reste un viol, quelque soit le pays, et que, de toute façon, on n'est sûr de rien pour le moment ("laissez la police faire son travail", comme dirait Patrick Bialès). 

Badminton avec Zapata, Flippo, Pietro et Don Camillo. Souper avec Emily et Zapata, où le second essaye d'expliquer à la première pourquoi Alain Juppé est en fait un gros con et pourquoi la seule solution réside dans l'anarchisme et la gauche. Je ne peux pas lui donner tort. Je suis même entièrement d'accord avec lui mais je suis trop fatigué pour tenir une discussion. Deuxième jour sans CH3CH2OH. Pas d'effet de manque mais par contre, je suis dans mon état normal, c'est-à-dire beaucoup plus stressé, angoissé, triste et mal dans ma peau. Je continue l'expérience.

lundi 16 mai 2011

Journée de lutte contre le CH3CH2OH

J'écoute en boucle les quatre albums de Timber Timbre, dans le train, au boulot, dans la rue, dès que je suis seul en fait. Ils sont incroyables. Je regarde notamment cette vidéo : superbe et progressive montée des cordes, autoharpe magique et voix mélancolique prenant son inspiration très, très loin... Je suis scotché.

Le soir, verre avec Emily, Mary, Aurely et Walter. Aujourd'hui, c'est aussi le premier jour (depuis des mois, voire des années) sans une seule goutte de CH3CH2OH ! Je suis fier : j'ai tenu deux heures avec deux "Ice Tea" et un café devant tous ces gens qui prenaient des bières spéciales... Pas d'effet de manque : tant mieux. Par contre, j'ai le brûlant (curieux, ça devrait être l'inverse, non ?). On va dire, pour résumer, que cette putain de molécule est responsable de plein de merdes dans ma vie et que j'ai envie de voir ce qui se passe si je n'en prends plus. Mais combien de temps vais-je tenir ?

dimanche 15 mai 2011

Timber Timbre

Découverte au matin des albums du groupe "Timber Timbre" : de la folk canadienne hantée et crépusculaire. Je suis impressionné. Je passe la journée à la Maison du Peuple. Léandra n'est pas en forme : elle est anxieuse en attendant Jonas. Emily est fatiguée donc pas là. Fin de soirée avec Léandra, Andrew et Walter.

samedi 14 mai 2011

Minestrone, duo de pâtes et Agricola

Je vais chercher des légumes au Parvis de Saint-Gilles (où je croise Léandra) pour le souper du soir. J'ai prévu de faire une minestrone en entrée et un duo de pâtes en plat principal. Emily a apporté une charlotte au chocolat en dessert (miam). Les autres invités sont Zapata et sa copine Amy, ainsi que Flippo. On joue à Agricola (dieu que c'est compliqué ce jeu, au début). Zapata gagne, comme d'habitude (il n'est plus le même quand il joue à ce jeu). On termine la soirée en jouant à Questions pour un champion, jusque 5 heures du matin environ.

vendredi 13 mai 2011

Le discours du roi

Je vais manger sur le temps de midi au parc du Botanique avec Léandra et Zapata. Très bon sandwich-ciabatta au "thon italien". Cette sandwicherie ("La Focaccia", près de Rogier) est définitivement un bon plan. Léandra et Zapata travaillent juste à côté. Moi, je suis en congé, comme souvent les vendredis.

En soirée, je vais voir "The King's Speech" avec Emily. Le logopède s'appelle Hamilton, comme moi, et son père est brasseur. Certaines scènes sont vraiment émouvantes (la scène du discours du stade, au tout début du film, ou encore la thérapie par la musique). On sort du cinéma satisfaits et on termine la soirée devant un verre. Emily n'est toujours pas très en forme.

jeudi 12 mai 2011

Le Louvre (le café, pas le musée)

Pas de badminton ce soir mais, après avoir croisé Léandra, je vais boire un verre au Louvre (un café à Saint-Gilles, pas le musée) avec Mary Augustus. Ils n'ont plus d'Orval (ça commence à m'énerver cette histoire). Du coup, on se rabat sur la Chimay Bleue (ouch, ça fait beaucoup plus mal)

Mary vient de rompre avec sa copine. Elle est triste, dit-elle, même si ça ne se voit pas trop. Elle a une relation assez compliquée avec elle. Emily nous rejoint un peu plus tard. C'est pas la forme non plus, avec sa cousine mourante et ses problèmes au boulot.

mercredi 11 mai 2011

Accidents nucléaires et critique des médias

Dans le train, je n'arrive pas à avancer sur l'écriture de mon article sur les accidents nucléaires, que j'ai envie de publier sur le Blog du Noctambule. J'aimerais reprendre de manière la plus compréhensible possible la liste des accidents nucléaires civils mais bloque tout le temps sur la meilleure manière d'expliquer des termes spécifiques. 

Le soir, en cherchant des informations pour cet article, je tombe sur différents discours, certains "pro-nucléaires", d'autres "anti", d'autres encore plutôt "neutres". Je passe mon temps à les soumettre au crible de la critique des médias, un peu à l'instar de cet extrait de Lettres de Sibérie de Chris Marker. Je le fais plus pour moi que pour l'article que je veux publier. 

Je note trois cas typiques : celui (A) d’une publicité réalisée par un lobby pro-nucléaire (le Forum nucléaire belge), (B) du discours d’une activiste anti-nucléaire australienne (Helen Caldicott) et (C) d’un scientifique issu d’un organisme de recherche indépendant (Roland Desbordes, président de la CRIIRAD)...
 
(A) Un discours pro-nucléaire  : La radioactivité peut avoir des conséquences énormes sur votre vie [vidéo]
Cette vidéo est extraite d’une campagne de propagande vraiment très bien foutue signée par le Forum nucléaire (site de lobbying dont les membres – AREVA, Electrabel, Westinghouse... – sont tous financièrement impliqués dans la recherche ou l’énergie nucléaire). La campagne est bien faite car elle donne l’impression d’être neutre et de laisser libre court à notre raisonnement. C’est une argumentation classique du type antithèse-thèse (la thèse, ce que l’on veut prouver, se retrouve toujours en dernier lieu) du genre : vous êtes libre d’être contre le nucléaire parce que [contre-argument] mais avez-vous pensé à [argument] ? Dans ce cas-ci, les ficelles sont très grosses... Le raisonnement contenu dans cette vidéo se résume à une phrase du genre : "le nucléaire, ça peut créer une catastrophe comme Tchernobyl mais c’est aussi une technologie qui sauve des vies". La comparaison est osée dans le sens où on ne parle pas du tout de la même chose (la production d’électricité d’un côté ; la production de radionucléides à usage médical de l’autre) et où, par ailleurs, il suffit de quelques réacteurs nucléaires dans le Monde pour satisfaire la demande médicale, contrairement au problème de la demande en électricité. Enfin, la forme de la voix off fait également partie de l'argumentation : elle est sûre d'elle, presque joyeuse, comme si elle s'adressait à des enfants.

(B) Un discours anti-nucléaire : Dr Helen Caldicott Press Conference (11 mars 2011) [video]
Là, j'ai trouvé l’exemple inverse : une campagne de propagande anti-nucléaire. L’argumentation utilisée par Helen Caldicott, médecin et militante anti-nucléaire australienne, est basée sur la peur : elle dit par exemple dans cette vidéo que "[la catastrophe du] Japon est, en termes de magnitude, bien pire que Tchernobyl" ou que "dans chaque piscine de refroidissement [de la centrale de Fukushima], il y a plus de radiations que toutes celles produites par un millier de bombes Hiroshima", ou encore que les gens qui reçoivent une dose massive de radiations meurent comme un patient du SIDA, ou enfin qu’il ne faut pas manger du tout d’aliments européens aujourd’hui car ces derniers seraient encore en grande partie contaminés par le nuage de Tchernobyl. Dans tous les cas, elle utilise des comparaisons monstrueuses (des "absolus mémoriels") pour faire monter la terreur dans l'esprit des auditeurs et ainsi tenter de convaincre : elle cite Tchernobyl, qui reste sans aucun doute encore aujourd’hui dans la mémoire collective l’accident nucléaire civil le plus atroce de l’histoire de l’humanité ; elle compare les radiations des piscines de refroidissement de la centrale de Fukushima avec celles d’Hiroshima (encore un absolu ; en plus la comparaison est farfelue : si c’est mille fois pire qu’Hiroshima, comment les liquidateurs sur le site irradié font-ils pour survivre plus d’une seconde ? Ou encore : qu’attend-on pour évacuer le Japon ?) ; elle utilise les symptômes du SIDA (alors que ça n’a strictement rien à voir) pour frapper les consciences, etc. Par ailleurs, son statut de médecin et son air docte lui donne un argument d'autorité supplémentaire.

(C) Un discours informatif, ni tout blanc, ni tout noir : Roland Desbordes, Les émissions radioactives de Fukushima [vidéo] 
Voilà ce que je considère comme un discours plus "neutre", en tout cas un discours qui n’a rien à voir avec le lobbying des deux premiers. Ici, le but est d’informer, de manière rationnelle, et non de convaincre. Roland Desbordes est président de la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité), une association loi de 1901 (on dirait ASBL en Belgique) indépendante qui, à la suite de la catastrophe de Tchernobyl, a notamment pour objectif d'informer la population française du  niveau de radioactivité dans l'Hexagone, en se basant sur des résultats récoltés et analysés de manière indépendante de toute instance étatique. La situation décrite par Desbordes paraît inquiétante (il y a des particules d'iode 131 et de césium 137 qui font le tour du Monde) mais ne verse pas dans le sensationnalisme ou le terreur.

mardi 10 mai 2011

Plasticine

Soirée chez Léandra où il est quand même un peu question de Jonas. Elle a cuisiné du rouget accompagné de pâtes au pesto et de roquette. J'ai bien mangé. Et surtout : nous avons fait des objets en plasticine (elle : une maison, un oiseau, un éléphant, une voiture ; moi : moins doué, un escargot et une piste de bowling).

lundi 9 mai 2011

Le long-courrier de Stockholm

Tout compte fait, le reportage sur la garde alternée ne va pas être possible, faute de plage horaire disponible. Je ne passerai pas à la télévision. Tant pis, je m'en fous en fait. Le soir, je bois un Orval avec Walter et le vieux Lewis, qui ne se prend pas pour de la merde : "Ah ! Mais cet avion dans le ciel, c'est le long-courrier venant de Stockholm" ou encore : "Tu sais, Hamilton, au club, nous ne prenons que l'élite intellectuelle du pays" (bon, là, j'exagère un peu). Fin de soirée avec Walter et Emily. Je suis un peu saoul en rentrant chez moi.

dimanche 8 mai 2011

Fête des mères

C'est la Fête des mères : repas en famille. J'ai acheté la première saison de "The Wire/Sur écoute" à ma maman. En fait, je ne suis pas sûr qu'elle apprécie vraiment le cadeau (c'est dommage). Maïté vient chercher ma fille en fin d'après-midi avec l'autre et son éternelle clope au bec, grrr... Fin de soirée dans une pizzéria de la place de Bethléem avec Emily, Andrew et Léandra. Cette dernière a l'air en forme et lorgne vers le gars de la table à côté (elle est de nouveau célibataire). Je bois de l'Orval. On termine la soirée chez Léandra, pour un "dernier café".

samedi 7 mai 2011

Mise en mer

Les cendres de ma tante sont jetées en mer. C'est la vie. Je passe la journée à la maison de mes parents avec ma fille et la soirée à Bruxelles avec Emily, Andrew, Walter et Lytle. Impossible de manger une pizza dans le Centre-ville à 23 heures (ça énerve un peu Andrew, qui sort à la patronne : "Vous voulez perdre de l'argent ? C'est ça que vous voulez ? D'accord !"). Fin de soirée au Bison. Lytle rentre en Noctis. Walter en taxi. Andrew est parti depuis longtemps. Je raccompagne Emily, avec son vélo, jusqu'à la place Louise, où nos chemins se séparent.

vendredi 6 mai 2011

Jonas et Léandra

Je dîne avec Léandra près de la place Rogier, à Bruxelles. Elle ne va pas très bien, à cause de Jonas (elle sent que ça ne va pas). Après un bon repas, elle me laisse pour repartir au boulot. Je m'apprête à prendre mon train pour Namur mais Léandra me recontacte après un quart d'heure à peine : de retour à son bureau, elle voit que Jonas l'a plaquée... par mail ! Du coup, elle prend congé l'après-midi, je fais demi-tour et nous allons prendre un verre à La Lunette, sur la Place de la Monnaie... Ils n'ont plus d'Orval non plus (tiens donc !). À la place, ils servent de la Stella Artois tiède et (forcément) répugnante. 

Ce Jonas ne sait pas ce qu'il veut, il a peur de s'investir apparemment. Léandra refuse (et elle a bien raison) de se laisser plaquer par message et veut absolument le voir pour discuter de ce qui ne va pas.

Soirée chez mes parents avec ma fille (il fait plein soleil dehors), près du saule pleureur.

jeudi 5 mai 2011

Archives

Matinée au dépôt d'archives de mon boulot. C'est sans doute ce que je déteste le plus dans mon métier. En gros, nous disposons de plusieurs entrepôts où sont stockés des kilomètres linéaires d'archives syndicales, ouvrières, socialistes, communistes, anarchistes, économiques, politiques, etc. Certaines de ces archives sont classées et inventoriées, d'autres non. Certaines sont entreposées dans de vieilles caisses à bananes, qui croulent sous leur propre poids. C'est le legs de vingt ans d'acquisitions forcenées menées par feu le fondateur de mon institution, un passionné parmi les passionnés. C'est somme toute aussi le lot de la plupart des centres d'archives privées en Wallonie et à Bruxelles (en Flandre, ils ont plus de moyens). De véritables trésors d'histoire contemporaine se cachent dans les caisses, mais il faut les retrouver. Le but du "jeu" est de traiter chaque archive contre les moisissures, de les reconditionner dans de belles boîtes au ph neutre, de les classer, de les inventorier : un travail monastique qui devrait prendre au moins dix ans, compte tenu du volume et de notre équipe réduite. Autant dire que c'est parfois assez décourageant.

Après-midi plus détendue. Réponse (positive) à la journaliste par message sur sa boîte vocale (voir au 2 mai 2011).

mercredi 4 mai 2011

Colloque à Liège

Je passe ma journée à un colloque sur les témoignages dans les musées industriels, à la Maison de la Métallurgie et de l'Industrie de Liège. Je fais une communication de 20 minutes sur un projet de valorisation des sources orales. La communication passe mais n'est pas top (je suis toujours un peu speedé quand je prend la parole en public). 

Je suis le colloque en compagnie de Doëlle. J'y revois des "collègues" archivistes, des connaissances. Un ancien professeur d'université me parle d'un projet de dictionnaire du mouvement ouvrier qui lui est cher. Je fais également de nouvelles connaissances (notamment Anke, historienne-photographe, qui a l'air bien sympa, et qui me passe sa carte de visite). 

Les différentes communications sont d'un intérêt varié. À midi, nous avons droit à des petites tartines au goûts variés et à un Pinot noir ma foi pas trop mauvais. J'en bois quelques verres, un peu trop peut-être. Un archiviste maladroit, qui se balade avec un gros sac bien lourd, renverse un verre de vin  qui tache sur ma chemise, juste avant que je doive prendre la parole (Murphy a encore frappé !).

mardi 3 mai 2011

Pas grand chose

Boulot, badminton, Café de l'Université. 

(Je relis ces premières notes 3 mois plus tard : le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'étais pas encore prolixe dans mon journal.)

lundi 2 mai 2011

RTBF

Je suis contacté dans la matinée par une journaliste à la RTBF pour passer dans un reportage sur la garde alternée d'enfants, destiné à passer au JT. Une amie d'Andrew qui travaille à la radio lui a refilé mon numéro de téléphone portable. J'explique à la journaliste que je n'ai pas ma fille de manière alternée mais seulement certains week-ends et donc que mon témoignage ne sera peut-être pas très intéressant. Elle me dit que si, justement (je ne sais pas trop pourquoi). Elle me laisse réfléchir à la question. En soirée, badminton puis Corto.

dimanche 1 mai 2011

Brocante du 1er Mai

La loi de Murphy du mois de mai (LM n° 784) sur l'amour : "Si ça semble trop beau pour être vrai, ça l'est probablement."

Cette année, je ne participe pas au 1er Mai place Saint-Paul, à Liège, sur laquelle mon boulot possède un stand. À la place, je me rend à la brocante d'Ixelles, près du campus de la Plaine, avec la petite Gaëlle, Léandra, Emily et Andrew. Je rencontre l'autre Hamilton et son frère, ainsi que Gnafron. Je renverse par maladresse un reste de Fanta dans une chaussure en vente et déclenche un cri strident ridicule chez une brocanteuse. Maïté (mon ex) vient récupérer Gaëlle à 16h30 chez moi. La soirée se passe, comme tous les dimanches, à la Maison du Peuple de Saint-Gilles, avec la "dream team" au complet. Routine, routine, routine.