L'anniversaire
(en retard) de Léandra.
Une soirée
(réussie) chez elle avec des amis que j'apprécie énormément.
Une sortie
(réussie également) dans un bar celtique du Centre-ville.
D'autres
pensées. D'autres propos. Peu importe.
Et le
retour.
Durant la
soirée, Léandra me dit : "Hamilton, tu devrais peut-être entrecouper ton
blog avec des messages plus courts et moins cérébraux" (elle ne me dit pas
du tout ça, mais l'idée est clairement exprimée).
Elle a
raison, comme toujours.
Léandra a
toujours raison.
Et me
voilà penché à la fenêtre de ma chambre, au quatrième étage d'un appartement
forestois. Il est 5h44. Emily dort paisiblement dans la chambre d'à côté. Et
moi, je ne dors pas. Est-ce que je dors parfois ? Oui, je suppose que je dors...
Parfois.
Je me suis
fait un café, évidemment.
Un café
noir, noir comme une nuit sans lune.
La vie est tellement belle la nuit.
Le silence
nocturne est entrecoupé par le chant des oiseaux.
C'est la
fin du mois de janvier et les oiseaux chantent déjà !
Je ne sais
pas d'où ils chantent, ni pourquoi ils chantent, mais ils chantent...
Toutes les
minutes environ, une voiture (un taxi, souvent) passe.
Des
souvenirs de soirées universitaires me reviennent forcément à l'esprit : ce
retour un peu brumeux vers mon appartement de l'époque, situé en lisière du
bois de la Cambre, avec (déjà) ces merveilleux chants d'oiseaux...
Il ne m'en faut pas beaucoup plus pour être heureux.
Nul besoin
de chanter, ni de danser.
Nul besoin
de frimer.
Nul besoin
de courir dans tous les sens.
La
présence de gens que j'aime suivie de la douce noirceur de la vie nocturne (et
du café) suffisent à mon équilibre.
Ou presque...
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