dimanche 23 janvier 2011

Bruxelles, 23 janvier 2011, six heures du matin

[Article récupéré du Blog du Noctambule.]

Fond sonore conseillé pour lire cette journée :


L'anniversaire (en retard) de Léandra.
Une soirée (réussie) chez elle avec des amis que j'apprécie énormément.
Une sortie (réussie également) dans un bar celtique du Centre-ville.
D'autres pensées. D'autres propos. Peu importe.
Et le retour.

Durant la soirée, Léandra me dit : "Hamilton, tu devrais peut-être entrecouper ton blog avec des messages plus courts et moins cérébraux" (elle ne me dit pas du tout ça, mais l'idée est clairement exprimée).

Elle a raison, comme toujours.
Léandra a toujours raison.

Et me voilà penché à la fenêtre de ma chambre, au quatrième étage d'un appartement forestois. Il est 5h44. Emily dort paisiblement dans la chambre d'à côté. Et moi, je ne dors pas. Est-ce que je dors parfois ? Oui, je suppose que je dors... Parfois.

Je me suis fait un café, évidemment.
Un café noir, noir comme une nuit sans lune.

La vie est tellement belle la nuit.

Le silence nocturne est entrecoupé par le chant des oiseaux.
C'est la fin du mois de janvier et les oiseaux chantent déjà !
Je ne sais pas d'où ils chantent, ni pourquoi ils chantent, mais ils chantent...
Toutes les minutes environ, une voiture (un taxi, souvent) passe.

Des souvenirs de soirées universitaires me reviennent forcément à l'esprit : ce retour un peu brumeux vers mon appartement de l'époque, situé en lisière du bois de la Cambre, avec (déjà) ces merveilleux chants d'oiseaux...

Il ne m'en faut pas beaucoup plus pour être heureux.

Nul besoin de chanter, ni de danser.
Nul besoin de frimer.
Nul besoin de courir dans tous les sens.
La présence de gens que j'aime suivie de la douce noirceur de la vie nocturne (et du café) suffisent à mon équilibre.

Ou presque...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.